« Hier (dimanche 8 mai) à 21h00 (19h00 GMT), une personne a été tuée et cinq autres blessées, dont une très grièvement, par l’explosion d’une grenade dans un bar de Bwiza », un quartier populaire dans le centre de Bujumbura, a annoncé un officier de police, sous couvert d’anonymat. Samedi 7 mai, « une grenade a été lancée sur un petit marché de Buterere vers 19h00. Son explosion a tué une vendeuse et blessé douze autres personnes dont deux grièvement », selon la même source.
Une deuxième femme a succombé à ses blessures par la suite. Enfin, « huit personnes ont été blessées dont quatre grièvement par l’explosion d’une grenade vendredi soir dans le quartier de Kinama », dans le nord de la capitale du Burundi, a ajouté la même source, disant « craindre une recrudescence de telles attaques ». Les responsables de toutes ces attaques n’ont pas été identifiés, selon le même officier de police.
Reprise des attaques depuis avril
Ce bilan et ces attaques ont été confirmées lundi par le maire de Bujumbura, Freddy Mbonimpa, qui a condamné « des actes de terrorisme visant de paisibles citoyens ». « Ces terroristes cherchent à instaurer la terreur alors que le calme était revenu dans notre capitale. Nous sommes en train de tout mettre en oeuvre en vue de démanteler ces groupes terroristes, avec l’aide de la population », a-t-il martelé.
Les attaques à la grenade, jamais revendiquées, et dont le pouvoir et les rébellions se rejettent systématiquement la responsabilité, frappaient Bujumbura quasi quotidiennement en février. Elles s’étaient raréfiées en mars, mais ont repris, avec moins d’intensité, depuis avril.
Source: Jeune Afrique