L’explosion, lundi 21 février, d’un stock de dynamite sur le site d’orpaillage de Gomgombiro a fait des dizaines de personnes tuées dans la région du sud-ouest du Burkina Faso. La télévision nationale du pays, citant des responsables locaux, a annoncé un bilan d’environ 60 morts et d’une dizaine de blessées. Selon une source judiciaire de Reuters citée par l’Agence France presse, le bilan s’élevait à 63 morts et 40 blessés.
« C’est dans l’après-midi qu’un incendie s’est déclenché sur le marché situé sur le site d’orpaillage de Gomgombiro. Très vite, le feu s’est propagé et a touché plusieurs boutiques de fortune, dont un magasin où étaient exposés des explosifs utilisés par les orpailleurs » a expliqué un témoin qui ajoute que « de nombreuses personnes sont décédées sur le coup ».
Antoine Sylvanus, le haut-commissaire de la province du Poni sur les antennes de la télévision publique le drame. Quand il arrivait sur le site, selon lui, « les corps étaient éparpillés ». L’armée est venue en renfort pour secourir les vivants et de nombreux blessés qui ont été après transportés dans les centres de santé les plus proches.
En plus des pertes en vie humaine, d’importants dégâts ont été également enregistrés. Selon les informations et les images diffusées par les médias publics, non seulement les installations des fortunes étaient ravagées, les restes de tôles détruites, des arbres déracinés etc.
En outre, les hautes autorités, ont annoncé l’ouverture d’une enquête pour situer les causes exactes de cette explosion. « On ne sait pas avec exactitude le type d’explosif mais la piste terroriste est totalement écartée », dit le procureur en ajoutant que « plusieurs personnes ont été déjà interpellés ».
Kadidiatou Diarra, stagiaire