Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, à travers un communiqué publié mercredi, condamne «avec la plus grande fermeté les événements dramatiques (affrontements communautaires) survenus à Arbinda dans la province du Soum et à Zoaga dans la province du Boulgou», ayant causé la mort à plusieurs personnes.
Dans le communiqué, le chef de l’Etat burkinabè promet qu’«une enquête sera diligentée sur les circonstances» des violences meurtrières de Zoaga (centre-est) et Arbinda (Sahel).
Il appelle les populations de ces localités, et du Burkina Faso en général, au calme et à la retenue, et à se départir de toute tentative de justice sommaire.
Ce faisant, il a indiqué que des instructions fermes ont été données aux Forces de défense et de sécurité (FDS) pour qu’elles renforcent la sécurité des populations desdites localités.
Un communiqué du ministère de l’Administration territoriale, rendu public mardi, annonçait que huit personnes ont perdu la vie et quatre autres ont été blessées, lors d’une attaque perpétrée dans la nuit de samedi à dimanche contre une chefferie coutumière basée à Zoaga, localité au centre-est du Burkina Faso.
Un autre communiqué, cette fois-ci, du gouverneur de la région du Sahel, renseignait que sept personnes, dont au moins trois Peuls, ont été tuées dimanche et lundi lors d’affrontements intercommunautaires dans la commune d’Arbinda, non loin de la frontalière avec le Mali.
ALK
Agence de Presse Africaine