L’armée burkinabè reconnait avoir commis une bavure dans une opération anti-terroriste ces dernières heures. Pour l’instant, elle n’a pas encore communiqué sur le nombre exact de civils tués par une frappe de l’armée de l’air.
Avant d’en venir au fait allégué, l’armée explique que « Des actions de ciblage visant des groupes terroristes responsables de plusieurs exactions ont été effectuées dans plusieurs localités (Djamanga, Djabiga, Mandéni, Bounou, Obiagou, Pognoa-Sankoado) de la région de l’Est ce lundi 1er août 2022 ». Ensuite, l’armée burkinabè entre dans les détails d’une opération qui a causé des dégâts collatéraux.
« Au cours de ces opérations qui ont permis de neutraliser plusieurs dizaines de terroristes, les frappes ont malencontreusement causé des victimes collatérales au sein des populations civiles », ajoute le communiqué qui explique que « des civils qui se trouvaient à proximité d’un repère terroriste sur l’axe Kompienga-Pognoa ont malheureusement été mortellement atteints par des projectiles ».
A ce stade de l’affaire, l’armée burkinabè n’est pas en mesure de dire au peuple ce qu’il s’est réellement passé pour que survienne cette erreur de frappe. Elle ne donne pas aussi le nombre des civils tués. « Une enquête a immédiatement été ouverte en vue de situer les responsabilités », a rassuré l’état-major de l’armée burkinabè dont les premiers responsables ont présenté leurs condoléances aux familles.
Source : Afrikmag