Alger, Algérie (ADV) – Trois personnes, dont deux élus locaux de Manssifigui, un village du Nord du Burkina Faso, ont été abattues dans la nuit du jeudi 20 décembre par des individus armés, ont rapporté des médias locaux.
Ces meurtres étaient des ‘assassinats ciblés’, commis « probablement par des groupes djihadistes » activant dans le village de Manssifigui situé à 12 km de la commune de Tin-Akoff, chef-lieu du département situé dans la province de l’Oudalan, dans le Nord du Burkina Faso. Ce village en question se trouve au niveau des frontières avec le Mali, qui connait depuis 2015, une multiplication des activités terroristes.
L’affiliation des djihadistes responsables de ces meurtres n’a encore été revendiquée ni établie par une quelconque partie.
Le Nord du Burkina Faso est devenu un lieu de passage très actif des terroristes activant dans le Mali et le Niger. Fin novembre dernier, le gouvernement nigérien décrète l’Etat d’urgence sur l’ensemble de sa bande frontalière avec le Burkina Faso, pour se prémunir des attaques terroristes potentielles.
Les attaques terroristes que connait cette bande frontalière auraient couté la vie à plus de 250 personnes depuis 2015.
© Bur-csa – N.W / De notre correspondante régionale Selma Kasmi – African Daily Voice (ADV) – Retrouvez-nous sur Twitter : @ADVinfo_fr
Source: africandailyvoice