La piste djihadiste n’est pas écartée dans l’attaque survenue mercredi contre un poste de contrôle, près de la fronitère malienne, dans laquelle trois policiers burkinabè ont été tués, a déclaré le ministre burkinabè de la Sécurité Simon Compaoré.
“Nous n’avons pas d’éléments précis par rapport aux assaillants. Mais comme ils ont l’habitude de le faire au niveau de la frontière là-bas en tout cas ça doit être des djihadistes, mais ça reste à vérifier”, a déclaré M. Compaoré.
Une source sécuritaire a indiqué que les assaillants ont réussi à s’enfuir avec des armes.
“Un dispositif sécuritaire est déjà mis en place. Le chef d’état-major général des armées s’affaire pour que nous ayons suffisamment d’unités là-bas pour sécuriser la zone”, a fait savoir le ministre burkinabè.
Les attaques terroristes se multiplient sur le sol Burkinabè.
Le 15 janvier dernier, des terroristes ont attaqué un hôtel et un café, causant une trentaine de morts. L’attaque a été revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Cette attaque a été précédée de celle de Bamako, capitale du Mali (le 20 novembre 2015), et suivie de celle d’Abidjan, capitale de la Côte d’Ivoire (le 13 mars 2016), toutes revendiquées par AQMI. F