Quatre autres blessés en cours d’évacuation.
Au moins deux militaires burkinabè ont été tués et quatre autres blessés, lundi, dans une attaque perpétrée par des individus armés non identifiés contre le détachement militaire de Déou, province de l’Oudalan dans le Sahel burkinabè, a rapporté la plateforme de suivi des attaques terroristes “Sahel Security”.
Selon la même source, l’attaque a été perpétrée par plusieurs individus armés au petit matin du lundi contre le détachement militaire de Déou, avec un bilan provisoire d’”au moins deux militaires tués et quatre blessés en cours d’évacuation”.
Les autorités burkinabè n’ont pas encore communiqué sur cette attaque qui n’a pas été revendiquée jusqu’à lundi à 09h GMT.
Depuis 2015, le Burkina Faso est la cible d’attaques terroristes ayant fait de nombreuses victimes et des milliers de déplacés internes.
Selon l’Agence d’information du Burkina (AIB), la situation sécuritaire de la ville Solenzo (Nord-Ouest) est devenue “très préoccupante” ces dernières semaines depuis le départ des forces de sécurité et des autorités locales, suivi de multiples attaques terroristes.
Le Centre Médical avec Antenne Chirurgicale de cette ville a refermé ses portes samedi dernier, à cause de l’insécurité, selon la même source.
Quant à la ville de Titao (Nord), privée depuis plusieurs semaines de nourriture à cause d’un blocus imposé par des groupes armés, elle a été ravitaillée samedi, en produits de premières nécessités, selon toujours l’AIB.
Le nombre de déplacés internes qui était de 1 902 150 à la date du 30 avril 2022 au Burkina Faso est passé à 1 520 012 à la date du 07 septembre 2022, selon le gouvernement burkinabè qui a expliqué cette baisse de 382 138 personnes par des retours spontanés et le retrait de doublons dans la base de données de référence.