Depuis une dizaine de jour, le Burkina Faso fait face à une violence dû à des groupes djihadistes. D’après une source sécuritaire interrogée au micro de l’Agence France-Presse (AFP), des éléments armés auraient attaqué une unité vers Natiaboani, une commune rurale située à une soixantaine de kilomètre au sud de Fada N’Gourma. Une région régulièrement visée par des attaques depuis 2018. Selon les informations, le bilan provisoire est de douze (12) morts. D’après la même source, « il s’agit d’une équipe de patrouille et de sécurisation qui a été prise à partie par des djihadistes présumés ». Elle indique également sans plus de précisions que plusieurs éléments ont aussi été neutralisé côté ennemi ».
Cette attaque serait la sixième attaque recensée dans le nord et l’est du Burkina Faso. Au total, elles ont entrainé la mort de vingt-trois (23) civils et de vingt-cinq (25) militaires.
En janvier dernier, le lieutenant-colonel, Paul Henri Damiba avait renversé l’ex président Roch Marc Christian Kaboré, accusé d’être inefficace face à la violence djihadistes. Mais après un calme relatif, le nouveau président du Faso se trouve confronté à son tour à des attaques meurtrières.
Après le Mali et le Niger, le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violence attribuée à des mouvements d’Al-Qaïda et à l’organisation État islamique, qui ont fait plus de 2 000 morts dans le pays et contrait au moins 1,7 million de personnes à fuir leurs foyers.
Kadidiatou Diarra, stagiaire