Le ton est à l’apaisement entre le principal parti politique de l’opposition et le pouvoir en place. Telle est la lecture que nous faisons de l’appel lancé par le Chef de file de l’opposition, l’Honorable Soumaïla Cissé. Ce dernier demande à négocier une sortie de crise avec le Président de la République. Donc, le pays évolue vers une décrispation de la crise politico sociale salutaire.
Le Chef de file de l’opposition adopte un ton conciliant quand il demande à négocier directement avec IBK. Celui qui affirme ne pas reconnaitre la réélection de son challenger au second tour de la présidentielle d’août dernier semble mettre de l’eau dans son vain. En lieu et place de l’affrontement, il a choisi le dialogue, comme seule voie de sortie de crise. En faisant une telle déclaration, Soumaïla Cissé prend au dépourvu ses agitateurs en eau trouble. Il s’agit de ses alliés de circonstance Tiébilé Dramé, Choguel Kokala Maïga, Me Mohamed Aly Bathily pour ne citer que ceux-ci. Ces derniers agitent en son nom en faisant des déclarations incendiaires à l’encontre du pouvoir en place. Leur seul objectif est de rendre la vie dure à celui qui est en passe de diriger un jour le Mali. Il s’agit bien de Soumaïla Cissé. Après s’être prêté à leurs jeux, il semble reprendre du recul. Lors de la 9e Conférence Nationale de son parti tenue à Bamako, Soumaïla Cissé a remercié Tiébilé Dramé pour son engagement à sa cause. Lequel remerciement est synonyme de séparation quand on sait que le PARENA et l’URD s’étaient alliés dans le cadre de la présidentielle. Maintenant l’échéance finie, chacun peut aller de son côté. Si son allié de circonstance n’a pas compris le message, des militants de l’URD l’ont compris à l’image de Me Demba Traoré, Chargé de Communication à l’URD. Ce dernier, par voie de presse, affirmait que l’URD n’a d’autre souci que la construction du Mali. Tout ce qui concourt à consolider la paix et la démocratie, le parti est partant. Une réponse sèche à ceux qui prônent la violence et l’affrontement avec le pouvoir.
Ces annonces venant des Responsables du parti du Leader charismatique de l’opposition sonnent comme un couperet dans les camps des partisans de la violence à l’image des Nouhoum Togo et acolytes qui multiplient les invectives contre l’innocent Régime en place. Ce dernier préoccupé par son gain pécuniaire se trouve dans la position de provocation. Lors du meeting des Galama organisé par les Bathily père et fils, Nouhoum Togo avait traité certains Maliens de mécréants pour n’avoir pas voté pour Soumaïla Cissé. Celui qui nageait dans l’argent sous ATT n’a su faire pu maintenir son robinet ouvert sous IBK. N’ayant pas l’occasion de haranguer au nom du PDES, son parti d’origine, il s’allie à l’URD pour jeter des insanités sur les adversaires politiques. Oubliant qu’il n’a aucun droit à lancer ses sales mots à l’endroit de qui que ce soit. La demande de dialogue que prône Soumaïla Cissé à l’adresse du pouvoir les inquiète à double niveau.
Primo, l’Homme va cesser d’entretenir ces parasites qui vivent sur son dos.
Secundo, il va se concentrer à la vie de son parti. Il cessera en ce moment de financer les marches et meetings de l’opposition qui font vivre la plupart d’entre eux. D’où leurs agissements interminables.
C’est pourquoi son annonce de dialogue avec le pouvoir n’est pas du goût de ces agitateurs en solo. Ces oiseaux de mauvais augure n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes si l’URD venait de sceller la paix des braves avec le pouvoir actuel.
Ambaba de Dissongo
Source : L’Observatoire