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Brouille IBK – Chérif de Nioro : Le Chérif se fâche mais ne dément rien

Le porte-parole du Chérif de Nioro a cru devoir réagir dans d’autres organes de presse à nos articles publiés, la semaine dernière, dans notre  n° 241 du lundi 27 janvier 2014. Mais en voulant démentir nos informations exclusives, il ne fait que les confirmer.

 

mohamed ould cheickne dit bouyè cherif de nioro

 

Suite à nos articles, le Chérif de Nioro, à travers son porte-parole,  Chérif Hamed Siby, a animé un point de presse le mercredi 29 janvier 2014 pour, dit-il, « apporter des éclaircissements sur les rapports entre Bouyé et le président IBK ». Le conférencier prétend que nous n’avons peut-être pas bien compris les propos du Chérif. « Le Chérif de Nioro n’a aucun problème avec le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta. Le courant passe bel et bien entre les deux personnalités. En réalité, le Chérif en veut à certains des collaborateurs du chef de l’Etat. Pour lui, ces personnes ne méritent pas d’être aux côtés du président de la République parce qu’elles veulent tout simplement saboter son régime. Tout le monde sait comment nous (Hamallistes), nous sommes battus pour que les choses changent dans ce pays. C’est la raison pour laquelle nous avons voté pour lui. Nous voulons que tous les Maliens soient traités de la même manière. Malheureusement, il y a toujours des gens qui ne sont pas propres et qui continuent de bénéficier des privilèges de ce pays. Il faut que le président de la République se méfie d’eux et les écarte de son entourage.Sinon, nous-mêmes, nous le ferons à sa place. Dire que le chérif de Nioro  et IBK ne parlent  plus le même langage, je pense que cela est archi-faux. Le Chérif est très honnête dans ses relations. Il a toujours le même respect envers IBK. L’accession d’IBK aux affaires n’a pas impacté négativement leurs rapports. », a déclaré le porte-parole.

 

 

Loin de nous toute volonté de nous lancer dans un bras de fer médiatique avec le Chérif de Nioro; mais nous estimons que le président IBK ne saurait se soustraire de la responsabilité des actes posés par des hommes et femmes qu’il a nommés à ses côtés. Ces hommes et femmes sont conspués par le porte-parole du Chérif sans qu’il prenne sur lui de les citer. Cela montre bien qu’il veut s’abritrer derrière les discours ! Les responsables auxquels fait allusion le porte-parole du Chérif bénéficient de l’entière confiance du président IBK; si le Chérif ne les apprécie pas et  considère qu’ils bloquent le changement promis par IBK, comment soutenir alors que « le Chérif et IBK parlent le même langage » ? Lorsque le porte-parole déclare que si IBK ne se débarrasse pas de ses personnes, le chérif le « fera à sa place« , on se demande  quelle étrange forme d’amitié lie les deux hommes et si le Chérif ne se prend pour le chef de l’Etat !

 

 

 

Nous déduisons de l’interminable littérature développée par le porte-parole qu’il veut trouver un moyen de maquiller les propos du Chérif, lequel sait toutes les retombées néfastes d’une guerre prolongée avec le chef de l’Etat. Le porte-parole du Chérif craint d’autant la contradiction avec nous qu’il  ne nous a ni adressé un droit de réponse, ni invités à sa conférence de presse. Il doit savoir que Procès-Verbal, en 5 ans d’existence, n’a jamais raconté d’histoires. N’en déplaise à monsieur le brillant porte-parole, le Chérif vise bel et bien IBK lorsqu’il se plaint que des sanctions ne soient pas prises contre les juges constitutionnels qui ont rendu un Arrêt favorable au RPM. En effet, seul IBK a le pouvoir de sévir en l’occurrence. Quand le Chérif dit que le changement promis n’est pas au rendez-vous et que les partisans du changement sont seuls jetés en prison, qui vise-t-il, sinon IBK, premier responsable du pays et candidat du changement souhaité par le Chérif.

 

 

En ce qui concerne l’agression du fils du Chérif par les gendarmes de Diema, le porte-parole la confirme totalement et estime que  cette agression n’est pas gratuite.« Il y a quelque chose derrière. Nous avons porté plainte afin de voir clair dans cette affaire. Comment comprendre que  pour une histoire de payement du péage de 500 FCFA, on tabasse une personne ? Ce n’est pas du tout normal ! Il a été agressé par les gendarmes qui savaient bel et bien qu’il était le fils du Chérif de Nioro »,  soutient Siby.

 

La rédaction

 

 

SOURCE: Procès Verbal

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