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Brèves…Général Yamoussa Camara et Capitaine Konaré devant le juge Karambé

Sans aucun doute, l’instruction de l’affaire dite des bérets rouges disparus est entrée dans sa phase décisive au niveau du deuxième cabinet d’instruction du pôle économique du tribunal de première instance de la CIII.

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En effet, après la convocation, les interrogatoires préliminaires et les mises sous mandat de dépôt des présumés accusés de disparition, assassinat et complicité de disparition et d’assassinat des bérets rouges, dont des officiers, têtes de proue de l’ex-junte et leurs proches, le juge Karambé semble amorcer la vitesse supérieure.

A savoir la mise en œuvre des interrogatoires de fond. Ainsi, à la suite de l’ancien directeur de la Sécurité d’Etat, le Gal. Sidy Alhassane Touré, hier  lundi, ce sont le Général Yamoussa Camara, l’ancien ministre de la Défense et le capitaine Amadou Konaré, l’ex-N°2 de la junte qui étaient à l’honneur chez le juge Karambé.

Premier à comparaître, le Gal. Yamoussa Camara aurait certainement donné des explications plus en détail sur les conditions d’établissement de la fameuse liste des militaires engagés à l’opération ‘’Bandinko’’, dans laquelle liste, on avait inséré les noms des bérets rouges disparus. Histoire de faire croire qu’ils sont tombés sur le champ de bataille.

Sa déposition sera confrontée à coup sûr à celle de son ancien chef d’état-major, le Général Dahirou Dembélé, qui était lui aussi présent hier matin au tribunal du pôle économique, pour répondre à sa présentation hebdomadaire, comme exigée par le juge Karambé après son inculpation.

L’autre gros morceau qui était entre les quatre murs du bureau du juge d’instruction Yaya Karambé, est le capitaine Amadou Konaré, l’ex-N°2 de la junte. En tant que  l’homme le plus influent de l’ex-junte, capitaine Konaré contrairement aux allégations qui lui donnent le statut de victime lors des événements du 30 septembre 2013, est loin d’avoir les mains propres dans l’affaire des bérets rouges disparus.

En détention à Markala avec le général Yamoussa Camara, capitaine Konaré risque de fausser compagnie à son compagnon de voyage. Car son audition, en termes d’interrogatoire de fonds risque de continuer ce matin, mardi 08 Avril.

Présidence de la République : un directeur de cabinet, opérateur économique !

Avec son air de garçon sérieux et ses allures d’un sortant de la Sorbonne, Mahamadou Camara, propulsé à la faveur du règne de la ‘’famille d’abord’’, directeur de cabinet du Président de la République, n’est pas que simple journaliste. Loin s’en faut. Au-delà de son journal en ligne, il est administrateur de nombreuses sociétés, de communication, de prestations de services, de ventes de mobiliers de bureaux et de livraison de véhicules.

De gré ou de force, ses sociétés seraient adjudicataires  de nombreux  marchés juteux, pour la plupart mal ficelés des structures publiques et parapubliques de la place, ainsi que des agences nationales. En retour, il servirait de bouclier pour protéger les responsables de ces structures auprès du ‘’Mandé Massa’’. Comment exerce-t-il  ses fonctions de Directeur de Cabinet de la Présidence doublé d’un statut d’opérateur économique ?

Gardez le contact.

Fièvre Ebola : un suspect mort, enterré nuitamment !

Le vendredi 03 Avril 2014 aux environs de 23H 30mn, l’on a procédé à l’enterrement d’un malade suspect de la fièvre Ebola, décédé le même le jour, au cimetière de Sébenikoro.

Ceux qui ont assisté à cette scène étrange (avec photo à l’appui), car les cérémonies d’enterrement s’effectuent en journée, n’ont pas cru leurs yeux. Car, il s’agissait d’hommes cagoulés du pied à la tête qui ont procédé à la mise sous terre de cette dépouille, qui serait celle d’un suspect mort, interné auparavant sur le site de Lassa.

Faut-il le rappeler, sur le site de Lassa, ils étaient deux malades suspects de la fièvre Ebola, Amadou Diarra de Médina –coura , né en 1974 à Founkouna (Niafounké) ,et de Adama   Keita  30 ans  né à  Tonso (Guinée-Conakry),domicilié à Bagadadji . Le troisième, Soumaila  Togola, 26 ans, vendeur de chaussures à Daoudabougou, venu de la Guinée malade, puis conduit au CSCOM de Sébénicoro,  avait réussi à prendre la tangente avec son cousin  Arouna  Barry  également  domicilié à Daoudabougou .

Maintenant, la question qui se pose est de savoir, parmi ces trois suspects lequel a ainsi  trépassé ?

 

 

Rassemblées par Moustapha Diawara

Source: Tjikan

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