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Braquage des motocyclistes en pleine circulation : Un mode opératoire en vogue à Bamako !

La capitale malienne connait une autre forme d’insécurité ces derniers. Il s’agit des braquages des motocyclistes en pleine journée par des bandits. Un mode opératoire qui a fait de nombreuses victimes dans la ville des 03 Caïmans.

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Après les vols à domicile, les extorsions,  braquages des boutiquiers dans leurs lieux de travail, les Bamakois viennent de connaitre une autre forme de vols.  Il s’agit des braquages des motocyclistes dans la ville  en pleine journée. Les bandits spécialisés dans ce genre de braquages se promènent  en  groupe d’au moins de  deux personnes avec des armes au poing.
Ils circulent des fois à deux sur une moto ou  deux à deux sur deux motos. Dès qu’ils atteignent leur cible, ils la driblent cette  pour  lui barrer  la route. Celui qui est assis derrière descend de la moto et braque sa cible tout de suite, l’obligeant ainsi  à descendre de sa moto. La victime est obligée d’obéir à son ordre  sous peine de perdre sa vie, car elle seule et désarmée  face à son adversaire.  Cette mode opératoire a fait de nombreuses victimes à Bamako.
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Un animateur et une technicienne de la Radio Fr3 ont fait les frais de ce braquage en pleine journée. Le premier a croisé son chemin avec ces malfrats un après midi au  quartier de Lafiabougou en CIV du district courant mars  2017.  Deux bandits se transportant sur une moto l’ont barré la route dans une rue dudit quartier, lui braquèrent une arme tout en lui intimant l’ordre  de descendre de son engin. Désemparé, il a obéît à leurs ordres. Les malfrats s’en allèrent avec sa moto.
Le second cas s’est produit le 1er mai dernier, jour de la fête du travail. La victime est la technicienne de la boite  se rendait à la radio sur sa moto. C’était à la descente de la corniche du pont Fahd. Deux bandits armés de pistole l’ont intimé l’ordre de descendre de sa moto.
Prise au dépourvu, elle obéît à leur ordre. Ces derniers montent sur sa moto et quittèrent les lieux en trombe sous les regards impuissants des témoins de la scène.  Un second  animateur de la même radio s’est fait chipé son engin  à deux roues au quartier de Faladiéen CVI du district de Bamako lors d’une   visite à une connaissance du quartier. Le voleur a profité de son temps d’absence pour décadenasser sa moto garée dans la cour de la maison de son hôte.
Ils sont nombreux à être victimes de ces cas de braquages dans le district  de Bamako et les bandits ont toujours réussi leur coup dans la majorité des cas. Des plaintes déposées contre X devant les Commissariats de Police et Brigades de Gendarmerie n’ont pas porté fruits, car aucune victime n’a pu retrouver son engin.
Des enquêtes qu’on dit ouvert à ce sujet  n’ont rien abouti et les bandits continuent à mener leur sale besogne en toute tranquillité.  La présence des forces de sécurité n’a rien enlevé à l’ardeur des bandits. Les populations dépassées par l’ampleur du phénomène,  ne savent à quel saint se vouer, tant l’insécurité gagne du terrain dans la capitale. Le hic dans ces affaires est que les malfrats circulent dans la ville avec des armes au poing. D’où viennent ces armes qu’ils détiennent ? Qui les en ravitaillent ? Point d’interrogation.
En  tout cas, la situation sécuritaire devient  si préoccupante à Bamako où les gens ont peur de circuler même pendant la journée. Laquellesituation interpelle les plus hautes  autorités en charge de la Sécurité. Elles sont plus que jamais interpellées à mettre un terme à cette situation d’insécurité généralisée dans la capitale. L’instauration de l’Etat d’urgence n’a rien enlevé aux ardeurs des bandits qui opèrent en toute facilité.
Face à cette situation pour le moins confortable, le Ministre de la Sécurité est appelé  à prendre ses responsabilités en mettant fin  à ces pratiques. Il est tenu de mettre ses hommes en ordre de bataille pour traquer ces bandits qui écument à Bamako et environnants.   Il ne suffit pas de marquer sa présence, mais de montrer patte blanche par la traque de  ces bandits.
Pour ce faire, il faut interdire la  circulation anarchique  des armes que se servent ces malfaiteurs. C’est la condition sine quinone pour sécuriser la ville afin d’éviter la capitale de tomber dans le travers.   Sinon, le Mali risque de devenir le Nomanland où les bandits armés dictent leur loi aux populations et cela sur le dos des nos forces armées et de sécurité chargées de protéger les personnes et leurs biens.
Par HassaneKanambaye

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