Selon Jeune Afrique, des mercenaires du groupe Wagner déployés à Tombouctou et à Sévaré refusent de quitter leur camp pour patrouiller aux côtés des Forces armées maliennes. Ce, en vue de protester contre le non-paiement de leurs primes.
« Selon plusieurs sources françaises et maliennes, des mercenaires du groupe Wagner déployés à Tombouctou et à Sévaré refusent de quitter leur camp pour patrouiller aux côtés des Forces armées maliennes (FAMa) depuis une dizaine de jours. Ces hommes protestent contre le non-paiement de leurs salaires, qui ne leur seraient plus versés depuis la fin du mois d’avril », selon Jeune Afrique.
Des mercenaires qui font grève. L’affaire a de quoi surprendre. A en croire l’hebdomadaire, confrontées à des difficultés financières depuis que la CEDEAO a imposé des sanctions au Mali, les autorités de la transition peinent en effet à trouver des liquidités et à payer la société militaire privée russe pour ses services.
Ces informations expliquent la situation qui prévaut, depuis trois semaines, autour de Boni.
« Alors que les djihadistes de la katiba Serma, affiliée à Al-Qaïda, encerclent cette ville et coupent la route nationale reliant Mopti à Gao, les habitants de Boni sont assiégés et aucun véhicule ne passe. Pourtant, les FAMa et Wagner sont à Hombori, 70 kilomètres du lieu, mais ne bougent pas le petit doigt », souligne Jeune Afrique qui cite un membre d’un groupe armé local.
Source :www.afriksoir.net
NB : titres de la Rédaction du Journal LE COMBAT