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Boulkassoum Haidara : Un «fan» d’Algabass Ag Intallah

 

Mohamed Algabach-Ag-Intallah depute assemble nationale

On peut qualifier l’attitude du président de la Convention de la majorité présidentielle d’incroyable. Le dimanche dernier, son comportement a laissé croire qu’il a beaucoup d’estime pour le jeune Algabass Ag Intallah, leader de la CMA. Ce dernier et sa suite, venue en retard, ont fait leur entrée dans la salle. Aussi incroyable que cela puisse paraître, Boulkassoum Haïdara s’est levé, comme de façon involontaire, pour saluer le nouvel arrivant. Ensuite, il n’a cessé de prononcer le nom de ce dernier durant toute son intervention. Mieux, il a demandé à M. Intallah de bien vouloir répéter les mots en faveur de la paix, qu’il a prononcés à Koulouba la veille. Devant l’indifférence d’Algabass, le tout-puissant président du Conseil économique social et culturel a insisté. Mais, comme pour le renvoyer balader, Algabass a affirmé ne pas comprendre la langue française. Il s’est ainsi exprimé dans sa langue maternelle, le tamasheq. Mais, Boulkassoum n’a pu avoir de lui les mots qu’il espérait. On aurait dit qu’il était un fan de l’ex-rebelle.

 

Sidi Mohamed Brahim Ould Sidatt, leader de la Cma:

«Avec la crise, même le Sud du Mali n’existait pas»

Sidi Mohamed Brahim Ould Sidatt, l’un des leaders charismatique de la rébellion et non moins maire de la commune urbaine de Ber pense que la crise que nous avons connue n’a pas fait qu’affecter le nord du Mali. Selon lui, avec cette crise, même le sud n’existait pas. Donc, il pense qu’il n’y a pas que le nord qui est concerné, mais tout le Mali.

 

 

Rencontre classe politique, groupes armes et société civile

La laïcité oppose

Une importante rencontre a réuni le dimanche dernier la classe politique, les groupes armés et la société civile du Mali. Si l’initiative de la rencontre a été saluée par les uns et les autres, il n’en demeure pas moins que certains se sont opposés quant à la lecture de quelques versets coraniques pour bénir les travaux de la rencontre. En effet, c’est le co-président de la séance, Boulkassoum Haïdara, qui a suggéré l’idée de la Fatiha. Ceci dit, des voix se sont levées dans la salle pour condamner cette pratique au nom de la laïcité. Pour calmer les ardeurs des uns et les autres, le président Haïdara a estimé qu’il faut faire un choix et c’est le Coran qui fut retenu. Ainsi, tout le monde

 

Réinsertion des anciens combattants :

La question qui fâche

Décidemment, la question de la démobilisation et la réinsertion des ex-combattants de la crise du nord est un sujet tabou et qui fâche plus d’un. C’est du moins le constat que nous avons fait le dimanche dernier lors de la rencontre entre les groupes armés et la classe politique. C’est Mohamed Attayib Sidibé, un jeune ex-combattant, qui a failli gâcher la fête avec ce sujet tabou de réinsertion des ex-combattants. Il a affirmé que de leur constat, en lieu et place des vrais ex-combattants, ce sont d’autres personnes qui ne sont ni de loin ni de près impliquées dans cette crise qui sont en train de se faire enrôler. Selon lui, cela risque d’avoir des conséquences très fâcheuses. Il a juste voulu attirer l’attention des décideurs sur la question. Mais, il n’en fallait pas plus pour provoquer l’ire d’Algabass, de Sidatt et même des responsables de la Plateforme. Ils ont protesté vigoureusement contre le sujet. Pour Sidatt, ce n’est ni le lieu ni l’endroit de discuter de tels sujets. Algabass ajoutera qu’il y a d’autres instances pour en discuter. Une chose est sûre, c’est que le sujet semble fâcher plus d’un. Allez-y savoir pourquoi ?

 

Dégradation de l’axe Bamako Ségou

Quand le vol est trop grand pour être caché

S’il y a une chose qu’on n’oublie jamais, une foi qu’on emprunte cette voie nationale, c’est bien le calvaire qu’elle vous réserve à cause de sa dégradation si prononcée. Plus particulièrement, les 70 à 80 km séparant Konobougou  de la ville de Ségou. Le plus grave est que cette voie n’est pas encore réceptionnée par l’Etat et elle présente des signes de vieillesse; nids de poules et rafistolage. Ici, aucun kilomètre n’y échappe. Et pourtant l’entreprise a bel et bien été sélectionnée par les soins de nos autorités. La qualité du bitume, consignée dans un cahier de charges, est censée être contrôlée pour validation par nos experts qualiticiens du bureau d’études. Malgré tout cela, le vol à ciel ouvert de l’entrepreneur ne dérange aucun des décideurs ou mandataires du projet. Encore une association de voleurs… Pardon, une association de détourneurs de deniers publics. Toujours présents là où il y a des marchés à prendre et pourtant absents là où il faut travailler.  Mais cette fois, le vol est tellement grand qu’ils n’ont pas eu le temps de nous livrer une route pourrie. Dieu a fait qu’ils commencent à la réparer alors qu’elle est encore en construction. Ils devront tous répondre et dans pas bien longtemps.

 

 

Cadre de concertation entre l’opposition et la majorité :

Rendez-vous est pris pour le 19 mars 2016

C’est le 19 mars prochain que devra se tenir la deuxième rencontre entre l’opposition et la majorité. C’est le président de la Convention de la mouvance présidentielle qui l’a affirmé. C’était lors de la rencontre historique entre la classe politique, les groupes armés et la société civile. A écouter le représentant de l’opposition, Tiébilé Dramé, lors de cette rencontre, ses propos laissent croire que l’opposition est prête à mettre balle à terre pour aller vers une gestion concertée et consensuelle du pouvoir. Une chose est sûre, c’est que la rencontre du 19 mars s’annonce décisive sur le plan politique.

La Rédaction

Source : le Prétoire

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