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Bougouni : LE PROJET « JIKURA » CAPITALISE SES ACQUIS

 La salle de réunion de Helvetas Swiss Intercoopération a abrité le jeudi 21 juillet, la deuxième réunion du comité de pilotage du projet « Jikura » (littéralement « eau nouvelle » en langue nationale bambara). A l’ordre du jour de cette réunion, la lecture et l’adoption du compte rendu du comité de pilotage du 18 février 2016 et la présentation des activités d’intermédiations sociales.

Bulonba Bougouni moussa doumbia
Helvetas Swiss Intercoopération à travers le projet « Jikura » appuie la mise en œuvre d’un nouveau projet dédié à l’eau et l’assainissement dans cinq communes dans le cercle de Bougouni : Bladiè Tièmala, Dèfina, Faradiélé, Ouroun et Yiridougou.
Pour assurer un meilleur accompagnement en appui-conseil et suivi de l’exécution des actions du projet, le comité de pilotage se réunit deux fois par an.
La présente session a été consacrée à amender et valider le compte rendu de la réunion du comité de pilotage tenue en février 2016 à Faradiélé, à faire le point sur l’état de mise en œuvre des plans d’actions par commune d’intervention, à échanger sur les difficultés rencontrées et  faire des suggestions et recommandations.
Les maires de chacune des communes ont présenté un bilan technique et financier, c’est-à-dire l’activité réalisée dans la commune et la situation financière annuelle en termes de recettes mobilisées et de dépenses effectuées.
Ces présentations ont été suivies de questions et réponses. Les procédures d’exécution des fonds d’opportunité par « Jikura » pour la réalisation des postes d’eau autonome (PEA) dans 5 communes ont été expliquées.
De façon globale, au nombre des activités réalisés par le projet y compris l’intermédiation sociale, on peut retenir de nouveaux forages, 16 pompes à motricité humaine 5 blocs de latrine, 4 nouveaux postes d’eau autonomes, 5 lieux publiques (3 écoles et 2 marchés) équipés en matériels d’hygiène et d’assainissement.
Dans le bilan figure également la formation sur les procédures de passation des marchés, la réalisation de 110 séances d’animation et de sensibilisations sur les bonnes pratiques (assemblées générales, théâtre, cinéma ambulant etc), le renforcement des capacités de 133 membres d’utilisateurs des installations WASH sur la gestion de ces ouvrages.
Comme difficultés, le comité de pilotage du 21 juillet a noté le retard accusé dans la réalisation des travaux de la part de certaines entreprises conduisant à leur accorder un délai  supplémentaire, les difficultés de mobilisation des contributions en nature ou en espèce dans certaines communes par rapport à la réalisation de PEA ; et les dépenses supplémentaires engendrées par certaines activités (installation de compteurs, désinfection de forages et extension de PEA).
Cette 2ème réunion du comité de pilotage du projet Jikura a formulé des recommandations. Elle a ainsi préconisé entre autres, d’accepter la répartition proposée par rapport à l’enveloppe financière disponible à savoir : 15 millions  de Fcfa pour deux communes (Yiridougou et Défina) eut égard à leur nombre de villages ainsi qu’au besoin constaté, et 10 millions Fcfa pour les trois autres communes, à savoir  Faradiélé et Ouroun où le projet a démarré en 2014 et Bladiè Tièmala. Il a été également  question de mettre en place un répertoire des partenaires (entreprises et bureau de suivi-contrôle) et de définir un plan de décaissement de préférence trimestriel pour l’acquisition des fonds 2016.
Le projet « Jikura »  est basé sur quatre axes d’intervention : améliorer l’accès à l’eau potable et a l’assainissement grâce à des réalisations  faites de technologies simples, repliables et accessibles ;  renforcer les acteurs afin que le service de l’eau et l’assainissement soit abordable, durable et effectif pour tous ; promouvoir les bons comportements d’hygiène pour que les populations prennent conscience des enjeux liés à la santé et adoptent des pratiques saines.
« Jikura » finance des communes sélectionnées qui décident de façon participative, la réalisation d’infrastructures et d’activités préalablement identifiées comme prioritaires. Les services techniques de l’Etat sont systématiquement impliqués et assurent leurs fonctions régaliennes. Le projet intervient en parallèle dans les pôles de Sikasso et Bougouni avec l’appui de partenaires locaux et appuie chaque commune sélectionnée durant 8 ans.
Les 4 dernières années mettent  davantage l’accent sur la consolidation des acquis et l’autonomie des acteurs. Le projet intervient également en milieu scolaire pour favoriser la prise de conscience chez les jeunes et les préparer à affronter l’avenir.

M. S. MAIGA
Amap-Bougouni

Source : L’ Essor

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