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Bomboli-Camp Carrefour-Cosa : un calme précaire au 2ème jour de grève

La grève générale et illimitée se poursuit ce mardi 16 février 2016 en Guinée. Selon un lecteur qui a joint Guineematin.com au téléphone, c’est peu avant 7H que les premiers accrochages ont commencé ce mardi à « Camp Carrefour ». Mais, des agents de la gendarmerie sont rapidement venus intervenir.

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Depuis, un calme précaire y règne. « Entre Bomboli, Camp Carrefour et Cosa, ce sont quelques motos et des piétons qui circulent. Il n’y a pas de taxis, ni de véhicules personnels qui circulent ici. Il n’y a pas de violence, mais les jeunes sont massés aux abords de la route », a dit un des informateurs de Guineematin.com contacté au téléphone.

Pourquoi la violence en période de grève ?

Dans le bras de fer qui oppose le syndicat au gouvernement, les transporteurs et les banques sont les maillons forts de la lutte. Ainsi, le pouvoir a essayé d’instrumentaliser certains transporteurs qui ont les mêmes difficultés et endurent les mêmes épreuves, mais qui militent aujourd’hui contre la grève. Pour leur part, les transporteurs grévistes leur barrent la route pour donner plus d’écho à la grève.

Dans cette situation, les jeunes des quartiers sont utilisés pour ériger des barricades et finalement empêcher toute circulation afin de contraindre le pouvoir de faire des concessions, notamment la baisse du prix du carburant conformément à la baisse du prix du baril sur le marché mondial.

Egalement, les grévistes comptent sur les banquiers dont la grève finira par obliger tous les autres secteurs (commerçants, vendeurs de carburants, etc.) à cesser leurs activités, n’ayant pas où mettre leur argent, avec tous les risques liés au vol, notamment pendant ces périodes d’instabilité.

Bref, à l’absence de manipulation des transporteurs, il n’y aurait pas eu de difficultés pour les privés de circuler librement quand il sont dans leurs véhicules. Mais, même totalement paisible, une grève générale prolongée finirait par faire arrêter toutes les activités, étant donné que les pompistes par exemple qui ne peuvent pas garder leur argent à la banque ne pourront pas continuer à garder l’argent chez eux, sans compter la rupture du stock.

Source: guineematin

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