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BLOCUS SUR LES ROUTES DE KAYES-KATI : Ce qu’en pensent des acteurs politiques

Les routes RN3 et RN4 ont été bloquées le week-end dernier. A cette occasion plusieurs acteurs ont décidé de s’exprimer dans nos colonnes sans langue de bois.

 

Konaté Fatoumata Diallo (maire élue à Toukoto): Kayes a été oublié. Plusieurs localités mettent plus de 8h au lieu de 2h pour arriver à destination. On est enclavés doublement avec l’arrêt du train. Autant de fausses promesses qui ont provoqué le départ massif des jeunes à l’immigration. Je soutiens la grogne et reste décidée à combattre le mensonge d’Etat s’il faut rééditer l’exploit. A Toukoto, la localité du Kaarta est celle qui subit le plus cette situation car ils ont tous les problèmes du monde à évacuer les malades.

Général Moussa Sinko Coulibaly : Les infrastructures doivent être réalisées par l’Etat. Cette grogne est la suite d’une démission du pouvoir à l’endroit de la population. La demande est légitime mais le peuple n’a jamais été entendu et on ne peut rien attendre d’un exécutif défaillant. Que les localités qui ont des soucis de routes battent le pavé afin que le pouvoir mesure l’ampleur de sa forfaiture.

Mahamadou Diarisso (Maire élu à Fallou) : Je suis élu dans le cercle de Nara. Les populations ont fortement subi la situation car toute voiture passant par ce trajet se retrouve systématiquement au garage. Pourtant au-delà de Dakar, les trajets bloqués par les populations vont aux ports de Nouakchott et Banjul. L’impact économique est trop important pour que cela soit négligé.

Boubacar Sissoko (Député élu à Kenieba) : IBK est une déception, on regrette ATT qui a tout fait pour Kayes. On a contribué pour l’avènement de ce régime mais l’ingratitude a eu raison de nous. A défaut de réaliser des nouvelles routes, IBK se devait d’entretenir. Cette gestion des fonds routiers fera objet interpellation à la rentrée parlementaire .Du ministre Koumaré à Zeinab Diop , j’ai toujours abordé la question mais ce ne sont que des réponses fallacieuses qui ont suivi.

Touré Mahamoud (Président de la jeunesse du CNID) : L’axe Kati-Didieni-Kayes été le théâtre d’un blocage à déplorer vu l’attitude du pouvoir. On est face à une grogne légitime des populations car ce débat ne date pas de maintenant.la Dégradation est avancée à tel enseigne qu’on se demande s’il y a un ministère des infrastructures dédié à l’état des routes. Chose à déplorer qui ne pouvait rester sous silence. Il y a une redevabilité du pouvoir et la population se devait de se lever pour demander des comptes.

CHEIKNA SACKO (ressortissant de Kayes) : Quiconque ne prend pas les armes ne se fait pas entendre. C’est ce que le Nord nous a montré et on voit qu’il faut sorti les muscles pour que le pouvoir nous prenne en compte. Kayes a été isolée par le régime en place alors que les conséquences de ces blocus sur les principales voies sont incommensurables. Les routes ont été longuement délaissées alo. Pour un seul individu on met plus de 4 km de goudron depuis l’arrivée de ce pouvoir devant son domicile. Il faudra prévoir une grève illimitée la prochaine fois si les promesses ne sont pas tenues une énième fois.

LE POINT DU MALI

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