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Blanchiment des capitaux: les acteurs des mines et des agences de voyages outillés

Le jeudi dernier, la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) a organisé une session de formation des acteurs des agences de voyages sur la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme dans les locaux de l’inspection des finances à l’ACI2000.

 

L’objectif était de sensibiliser les acteurs et les initier à l’approche basée sur l’utilisation sur le risque au cours des transactions ; susciter l’implication totale de ces catégories d’assujettis dans la LBCFT, et les informer également sur le risque au cours des transactions.
Dans l’espace d’une journée, il s’agissait pour la CENTIF d’informer et sensibiliser les représentants des agences de voyages et du tourisme sur les résultats de l’Évaluation nationale des risques de BC/FT du Mali ; informer et sensibiliser les participants sur les risques auxquels ils sont exposés et les obligations qui leur incombent dans la mise en œuvre du dispositif de détection et de prévention en matière de BCFT. De même, il s’agissait de favoriser la collaboration entre lesdites professions et la CENTIF, en vue d’une lutte efficace contre ces fléaux.
À la veille de cette rencontre, le président de la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF), Idrissa Mahamar HAÏDARA, a procédé, le mercredi 23 mars, à la diffusion des résultats de l’évaluation nationale des risques de blanchiment de capitaux et financement du terrorisme aux acteurs du secteur des mines.
Depuis plusieurs années, les phénomènes du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme (BCFT) constituent des préoccupations majeures pour le Mali en raison de la menace qu’il constitue pour l’intégrité du système financier, la paix et la sécurité.
Au plan international, la prise de conscience de l’ampleur et de la capacité de nuisance de ces fléaux a conduit le Mali, à l’instar de plusieurs Etats, à se concerter afin de concevoir des réponses appropriées, dont la mise en place du Groupe d’Action financière (GAFI) en 1989 et la prise de certaines Résolutions par le Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Au niveau régional, les pays de la Communauté économique et de Développement des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont créé en 2000 une institution spécialisée, à savoir le Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest.
Sa mission découle des recommandations du GAFI. Ces normes sont régulièrement révisées.
Au niveau de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), les Etats ont mutualisé leurs expériences pour adopter en 2002 et en 2004, deux (2) Directives qui traitent respectivement de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Prenant la parole, le président de la CENTIF a indiqué qu’il s’agissait d’informer et de sensibiliser les représentants de la chambre des mines, des compagnies minières, collecteurs d’or, exploitants miniers, orpailleurs et bijoutiers, des agences de voyages et de tourisme sur les résultats de l’Évaluation nationale des risques de BCFT.

Par Abdoulaye OUATTARA

Source : Info-Matin

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