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Blaise Sangaré, candidat de la CDS Mogotiguya: «Rien n’est pas possible sans la paix et la sécurité»

Mamadou Bakary Sangaré, dit Blaise Sangaré, est le candidat de la Convention sociale démocratie (CDS Mogotiguiya). Il se dit très confiant dans cette élection, indépendamment de son niveau d’impréparation.

RFI : Vous êtes candidat et vous avez un concept qui s’appelle le « Mogotiguiya ». Qu’est-ce que cela signifie ?

Mamadou Bakary Sangaré : « Mogotiguiya » signifie, en bambara, « avoir les gens avec soi ». Si nous avons cette légitimité là, je crois qu’alors, nous pouvons franchir beaucoup de caps.

Vous êtes en pleine campagne électorale. Comment sentez-vous cette élection ?

Pour nous, ce sera le grand choix. Nous sentons qu’aujourd’hui, la population a conscience, qu’elle veut être vraiment représentée. Vous savez, nous sortons d’un système où les gens, souvent, venaient au pouvoir sans être connus ou reconnus par les populations.

Quelles sont vos priorités ?

La toute première priorité est, bien entendu, le retour de la paix et de la sécurité, car rien n’est possible sans cela. Et le retour de cette paix et de cette sécurité passe nécessairement par un dialogue politique et par le retour de la confiance entre les partenaires de la crise que nous traversons encore aujourd’hui. Il faut ensuite une refondation économique, pour que nous puissions avoir un vrai tableau de bord économique : savoir dans quel sens nous voulons travailler. Quels sont les différents axes de ces développements que nous voulons proposer ? Est-ce que c’est sur la production de notre secteur ou bien est-ce que c’est sur l’industrialisation greffée à cette production qui permettra aussi de booster le phénomène de l’adéquation de l’emploi à la formation ? L’éducation, et ensuite la formation de nos enfants – afin de les préparer pour le marché de l’emploi – figurent également parmi nos priorités.

Est-ce que vous vous voyez au deuxième tour de l’élection présidentielle ?

Vous savez, je suis candidat pour la troisième fois. De l’élection de 2007, j’ai tiré une leçon : c’est comme s’il n’y avait pas eu d’élection. Cette fois-ci, je sens que nous allons avoir une élection. Quel que soit le niveau d’impréparation – ce sont là des imperfections -, c’est une œuvre humaine. Elle ne peut pas être parfaite. Je n’ai pas une armada matérielle et financière, qui donne d’ailleurs, aujourd’hui, du dégoût à certaines populations. Et ce ne sera pas une surprise que la CDS Mogotiguiya tenue par Mamadou Blaise Sangaré soit au deuxième au tour.

Source: RFI

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