Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Billet : Leçons d’Obama à ses… frères

L’homme le plus puissant du monde, le président Barack Hussein Obama des USA a martelé, hier mardi 28 juillet au siège de l’Union Africaine à Addis Abeba, qu’il faut plus de démocratie, plus d’alternance au pouvoir, moins de corruption et plus de sécurité et d’investiments sur le continent dont il est originaire. Pierre Nkurunziza, Robert Mugabé, Dénis Sassou N’Guesso, Paul kagamé et autre Paul Biya l’ont-ils écouté? Rien n’est sûr.

AFP_1507250414.jpg

Celui qui est devenu le premier président américain à s’exprimer au siège de l’UA a rappelé les grands axes de sa politique africaine : démocratie, droits humains, respect des Constitutions, sécurité, lutte contre le terrorisme et investissements dans un contexte largement dominé par les Chinois, farouches concurrents du pays de l’Oncle Sam sur le continent.

Seulement, son message pour ses frères africains ne comportait rien de fondamentalement neuf, à moins de deux ans de la fin de son mandat à la Maison Blanche. Pas de quoi réjouir, donc, tous ceux (et ils sont nombreux) qui ont été déçus par la politique africaine du premier président noir des États-Unis. Il faut dire que les enjeux sécuritaires sont vitaux sur le continent – du groupe Boko Haram en Afrique de l’Ouest à celui des Shebab dans la Corne de l’Afrique, Ançar Eddine, Almourabitoune et autres MUJAO au Mali et dans le Sahel – et qu’ils influencent l’action de Washington dans un sens pour le moins pragmatique.

Mais au final, que vaut le discours du président le plus puissant s’il ne se résout pas à accompagner la parole de…l’acte?

Bruno D. SEGBEDJI

 Source: L’Indépendant
Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance