En cette période hivernale, plusieurs maisons s’écroulent à Bamako. Les causes fondamentales ? le non-respect des normes de constructions entre autres.
Le lieutenant-colonel Adama Diatigui Diarra, directeur régional de la Protection civile, s’exprimant sur les séries d’effondrements répétées à Bamako, au niveau de la Protection civile, a un seul mot : “il faut que les uns et les autres respectent vraiment les mesures, les lois, et les règles de construction pour éviter ces genres de situations“.
A ses dire, de la fouille, jusqu’à la terminaison des constructions, à chaque étape, les services compétents doivent faire les contrôles, si possible un suivi. Et c’est ce qui manque actuellement au Mali.
Quelque part, au niveau des municipalités, il faudra qu’eux aussi veillent et tirent les leçons des accidents. “Les services de la municipalité doivent aussi tirer des leçons dans ces situations. Celui qui a suivi l’effondre de Bankoni, qui a enregistré 41 victimes dont 15 morts c’est trop. Un seul immeuble qui tue 15 personnes c’est vraiment dure. Donc j’invite tout un chacun, à assumer pleinement son rôle pour la sécurité et la sauvegarde du citoyen malien“, a témoigné le colonel Adama.
Le colonel Adama nous a aussi éclairés sur les mesures prises par la Protection civile pour prévenir ces cas : “Au niveau de la Protection civile, avant qu’il y ait dégâts, nous faisons des visites de prévention périodique, et nous dénonçons les cas de risque. Nous conseillons d’abord les propriétaires, à se conformer à la règlementation. Nous conseillons, mais, l’aspect répression des infractions aux normes de construction relève des services de l’urbanisme. Nous, nous rendons compte à l’urbanisme qui prend les dispositions pour réprimer ou corriger les lacunes constatées“.
Maintenant après les dégâts, c’est une nouvelle phase. En l’occurrence, les équipes d’enquêtes seront intéressées. Notamment la police, la gendarmerie qui vont faire des campagnes avec l’urbanisme. Ensemble ils formeront une commission d’enquête pour situer le problème et engager le reste de la procédure.
Zeïnabou Fofana
Source : Mali Tribune