Les jeunes de Kati sont sortis, vendredi dernier, pour manifester contre la mauvaise voie de Kati-Diboli. Il faut signaler que l’évènement coïncidait avec le blocage du pont de Kayes par les jeunes de cette région qui réclament la réhabilitation de la route Kayes-Bamako, le démarrage du train voyageur et l’ouverture de l’aéroport. A Kati, Fousseiny Diarra, résidant à Kati-Coura, était interrogé, vendredi dernier, par le journaliste de la radio Djigui de Kati, Mahmoudou B. Cissé, au niveau du Lycée Mamby. Fousseiny Diarra a soutenu que la route de Kati est désastreuse. C’est pourquoi, ils sont sortis dès 5 heures du matin pour manifester, en installant des barricades, à Kati. Il a affirmé que le ministre en charge des Equipements leur avait dit, l’année dernière, que les jeunes n’avaient fait que défoncer une porte ouverte, car, ils avaient 78 milliards pour financer les travaux et refaire la route de Kati. Cela fait plus de 7 mois, a-t-il dit, que la route n’a pas été reconstruite. En effet, a-t-il ajouté, ils ont fait du colmatage, en mettant de la latérite sur certains nids de poule, ce qui n’a fait qu’aggraver les dégâts, puisque la route a vite fait de céder sous le poids des véhicules, faisant couler l’eau dans tous les sens. Il s’est plaint de l’intervention de la police dont les véhicules sont passés sur leurs barricades. Les jeunes, a-t-il dit, n’étaient pas nombreux en ce moment, mais ils ont vite alerté d’autres manifestants prêts à en découdre avec les forces de l’ordre. Il a toutefois appelé au calme et à la sérénité. En effet, des pneus ont été brûlés sur le goudron au niveau du poste de police, mais il a certifié que cela ne relève pas de leur groupe. Il a indiqué qu’ils comptent poursuivre leur combat pour la réhabilitation de la route de Kati.
B.D. /Canarddechaine.com
