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BANQUE MALIENNE DE SOLIDARITE L’ex-conseiller juridique Haguibou Bouaré au garage

Pour contester la déduction de vingt-cinq jours de permission sur ses droits au congé, Haguibou Bouaré s’est retrouvé au cœur d’un contentieux dont l’issue ne lui a pas été favorable.

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 Haguibou Bouaré, le désormais ex-conseiller juridique de la Banque malienne de solidarité, puisqu’il a été relevé de ses fonctions, apprendra à avoir le sens de la mesure, après les déboires qu’il vient de vivre, suite à un bras de fer engagé avec son directeur général.

En effet, pour contester une décision d’autorisation d’absence qui précise que les 25 jours demandés seront déductibles de son congé, Haguibou a usé de propos inconvenants dans des correspondances adressées à son directeur général et à son directeur des ressources humaines. Pour lui, l’absence étant consacrée à une mission du Conseil économique et social (Cesc) dont il est membre, par conséquent cela ne devrait être déductible de son congé. Mais faut-il accepter d’être à la disposition du Cesc et occuper une position aussi stratégique que celle de conseiller juridique dans une banque ? Là gît toute la complexité de sa situation.

De toute façon, il a ameuté l’Untm à laquelle son syndicat de banquiers est affilié. Lla correspondance adressée au directeur général de la Bms-sa est une véritable louche de fiel, accusant le dirigeant bancaire d’esprit régionaliste et tutti quanti. «L’Untm n’est pas une centrale fondée par un quelconque ressortissant d’une région, elle émane de l’histoire du Mali. Libre à vous donc de ne pas apprécier cette histoire et de soutenir obstinément toute association où tout syndicat créé par quelqu’un qui vient de la même région que vous», lit-on dans cette correspondance qui prouve que le problème a été tout simplement déplacé pour dépasser le cadre du fonctionnement interne de la Banque.

Mais au finish cela n’aura servi qu’à envenimer une situation pourtant toute simple au départ car la réponse du Dg à la centrale syndicale est très claire, notamment au niveau des raisons qui ont motivé la décision d’’enlever Haguibou de son poste.

L’argument le plus important : «Son indisponibilité pour le service de la banque en raison de sa présence aléatoire au bureau. A cet égard, compte tenu des créances à recouvrer (plus de 30 milliards FCFA de l’ex-Bhm) et de sa connaissance des dossiers concernés, son implication est indispensable».

En plus, il a été évoqué «ses retards délibérés aux réunions du Comité de direction pour les rares fois où il y participe…son insubordination sous le prétexte qu’il est membre du Conseil économique, social et culturel… son impertinence dans ses relations avec la hiérarchie et les collègues : cela se reflète notamment dans ses écrits…ses absences sans autorisation préalable ni justification a posteriori le plus clair du temps… ». Autant de griefs qui n’ont donc rien à voir avec ses activités syndicales. Il voulait tout simplement embarquer l’Untm dans une posture de sa défense aveugle.

Mais puisque l’Untm n’est pas une centrale syndicale de muscles, mais de neurones, le bras de fer qu’il voulait engager contre le Dg et la Banque n’a finalement pas eu lieu. C’est tout à l’honneur des syndicalistes enclins à prôner des comportements modèles de leurs camardes dans les entreprises.

A.D.

 

Source: journallesphynxmali

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