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Bangladesh sous le choc après une manifestation sanguinaire d’étudiants

Plusieurs étudiants dans les rues de Bangladesh pour montrer leur mécontentement face au nombre de blessés engendré dans leur camp par les forces de l’ordre à Dacca. Cette manifestation du lundi dernier était la plus grande organisée par les universitaires.

L’université était devenue un véritable champ de bataille le lundi 9 avril 2018. La police et les étudiants s’étaient opposés dans une manifestation qui a commencé depuis le dimanche soir et s’est poursuivie jusqu’au lundi matin. Cette manifestation s’est tournée en défaveur des universitaires qui s’abattaient contre les grenades lacrymogènes et les balles en caoutchouc larguées sur eux par la police.

Cela constituerait une violation grave contre les droits de l’homme. Car aux dires des manifestants, ils menaient une manifestation pacifique lorsque la police est intervenue en essayant de les disperser de force. C’est à ce titre qu’ils ont été victimes de canons à eau, de bâtons, etc.

Les étudiants s’opposent à une décision du gouvernement qu’ils jugent discriminatoire. Cette manifestation  avait pour objectif de dénoncer le nombre de quotas admis dans la fonction publique. En effet, le gouvernement a décidé de réserver la majorité des fonctions publiques aux familles des martyrs des guerres d’indépendance et aux groupes défavorisés. L’application de cette politique signe le chômage pour la majorité des jeunes diplômés. C’est ce que nous explique Hasan Al Mamun, un manifestant : «Ces quotas sont discriminatoires. En raison du système de quotas, 56% des emplois sont mis de côté pour 5% de la population du pays. Et 95% des gens doivent se battre pour les 44%. »

Cette manifestation aurait fait plus de 100 blessés d’après la déclaration de l’inspecteur de police Bacchu Mia. Ce dernier rassure qu’aucun blessé ne se trouvait dans un état critique. Par ailleurs, il faudrait ajouter qu’en riposte, les manifestants se sont pris à deux voitures qu’ils ont brûlées. Ils se sont attaqués à un bâtiment, ont jeté des pierres à la police, la maison d’un agent de l’université a été détruite.

Cette manifestation s’est généralisée le lundi de Dacca à Bangladesh où il n’y a pas eu de cours ce jour. Ces étudiants dénoncent la même décision à laquelle le gouvernement n’entend pas revoir jusqu’à preuve de contraire. Cette manifestation n’a pas tardé à s’étendre davantage à l’intérieur du pays.

Fousseni TOGOLA

Le Pays

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