La Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (DIRPA) indique que « des enquêtes de gendarmerie ont été ouvertes ». Elle précise que c’est « pour confirmer ou infirmer les informations faisant état d’un présumé assassinat de 53 civils dans le village de Gouni-Habé » au centre du pays. Toutefois le communiqué de l’armée malienne ne précise pas la date.
L’état-major général des armées appelle aussi « à la retenue » contre des « velléités propagandistes, d’intox et de désinformation de certains médias ». Il souligne que la seule priorité des FAMa reste la protection et la sécurisation des populations.
Il faut souligner que les résultats d’enquêtes ouvertes en avril 2022 sont toujours attendues. Il s’agit notamment de l’enquête sur l’affaire dite « des dépouilles en état de putréfaction avancée » découvertes à Gossi et celle sur les présumées exactions de 300 civils à Moura, dans le cercle de Djenné.
Situer les responsabilités
La commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) se réjouit de l’ouverture de cette enquête. Cela devrait permettre de situer « les responsabilités et établir les faits sur les allégations de crime contre certaines populations de Bandiagara ». La CNDH insiste aussi sur l’importance du respect des droits de l’Homme.
Aguibou Bouaré, Président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme :