Du 21 au 23 août 2020, le statisticien économiste Sidiki Guindo a réalisé un sondage au district de Bamako sur la démission « forcée ou non » du Président IBK. Il précise que ces résultats ne sont pas à généraliser pour tout le Mali car son échantillonnage soumis à un sondage téléphonique, est une taille de 925 personnes tirées au hasard sur la base de données de Bamako. Cette population âgée de 18 et plus avec 51,2% d’hommes et 48,8% de femmes est à prendre en compte avec une marge d’erreur de 3,1%.
En résumé, 81,8% des personnes interviewées sont contre la proposition de la CEDEAO consistant à remettre le pouvoir à IBK contre 18,2% pour. Pour 36,7% de l’échantillonnage, ce qui s’est passé est un coup de d’Etat ; contre 59,5% qui l’assimilent à une simple une démission et 3,8% d’abstention. Pour 16,2% de l’échantillon, la transition doit être gérée uniquement par des civils ; alors que 57,0% pense qu’elle devrait être gérée par des militaires et des civils et 26,8% prônent pour une transition uniquement par des militaires. En fin, pour 86,7% des personnes de notre échantillon, la libération de l’honorable Soumaila Cissé devrait être une très grande priorité pour les nouvelles autorités du pays.
Journal du Mali