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Bamako refuse de se plier aux menaces du MNLA

Alors que le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) a menacé de reprendre les armes, le Premier ministre malien a affirmé que Bamako était prêt au dialogue avec la rébellion.
oumar tatam  ly premier ministre malien

Face aux menaces de la reprise des armes du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), Bamako refuse de faire profil bas. Le Mali reste « ouvert aux discussions » avec la rébellion du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) en dépit d’une déclaration de guerre d’un de ses dirigeants, a affirmé ce mardi le Premier ministre malien, Oumar Tatam Ly.

Le 29 novembre dernier en effet, le vice-président du MNLA, Mahamadou Djeri Maïga, a annoncé la « reprise de a guerre » contre l’armée malienne au lendemain d’une manifestation violente d’indépendantistes touareg, à Kidal. Les protestataires exprimaient leur colère contre la venue du Premier ministre dans la localité, fief des Touaregs. Oumar Tatam Ly a pour sa part estimé, dans un entretien accordé au quotidien pro-gouvernemental malien l’Essor, que « ce n’est pas une déclaration du MNLA, mais d’un vice-président du MNLA ». Selon le chef du gouvernement malien, « un Etat ne réagit pas à une telle déclaration. D’ailleurs le lendemain, d’autres voix du MNLA se sont élevées pour fortement nuancer la position de la veille ».

Oumar tatam Ly a également assuré que « le gouvernement est résolument engagé dans le rétablissement de la souveraineté sur l’ensemble du territoire », en référence à Kidal, qui échappe toujours au contrôle de Bamako. Selon lui, « la meilleure manière de faire prévaloir cette souveraineté et la maintenir dans la durée, c’est d’ouvrir des discussions avec l’ensemble des composantes de la communauté nationale sur la situation qui prévaut dans cette région. Les obstacles qui se présentent, nous travaillons à les négocier ».

Pour Oumar Tatam Ly, « tous les acteurs comprennent aujourd’hui que Kidal ne peut être une enclave soustraite à l’autorité du Mali et que s’il en était ainsi, c’est la sécurité globale de toute la région du Sahel qui en sera affectée ».

Par Assanatou Baldé

SourceAfrik

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