Le dimanche 1er juin 2014 à la cérémonie commémorative de la Journée mondiale du lait au Palais de la culture, le président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (Apcam), Bakary Togola, a fait parler de lui dans la recherche de solution à la crise à Kidal.
» Les Maliens doivent abandonner cette petite partie du territoire aux rebelles et s’occuper du reste du pays. Car, cette portion de terre ne nous apportera pas grand-chose « , a-t-il lancé à la foule médusée, selon l’Indicateur du Renouveau dans sa parution du 3 juin 2014.
Contrairement à ce que pensent certains citoyens de la même espèce que le fossoyeur Togola, ce qu’il a dit n’a rien de commune mesure avec la liberté d’expression, car cette liberté a des limites dont Bakary est allé au-delà en insultant notre conscience nationale. Nul n’a la liberté d’insulter la mémoire de ceux qui sont morts pour défendre la patrie, d’insulter les pères de l’indépendance, d’outrager l’Etat, d’inciter à la partition du pays.
Aux autorités de se pencher sur cette forfaiture de Bakary Togola pour que tout autre écervelé s’abstienne d’un tel manquement à l’unité nationale (Mali Un et Indivisible) car » nous sommes résolus de mourir pour le Mali » et » notre combat sera Unité « , comme stipulé dans l’hymne nationale du Mali. Toutes choses que Bakary ne saurait ignorer du haut de ses responsabilités et surtout que l’hymne est traduit et chanté en bambara, encore que Bakary s’exprime publiquement en français. D’ailleurs nul n’est sensé ignorer la loi, voire la Constitution. Alors Bakary doit être entendu par le juge compétent en la matière, ou tout au moins il doit présenter des excuses publiques aux Maliens.
Mamadou DABO
SOURCE: Zénith Balé