Les hommes politiques ont souvent la mémoire courte. Qui règne par les jets de gaz lacrymogène sera emporté par la fumée des gaz, dit-on. Le droit de manifester sa colère est l’une des règles de la vivacité de la démocratie.
Le vendredi 14 juin 2019, les habitants de Badalabougou ont vécu l’enfer dans leur famille. Les forces de l’ordre du Groupement mobile de Sécurité (GMS) ont jeté le gaz lacrymogène jusque dans les familles, d’autres lançaient des cailloux sur les manifestants.
Pour avoir dit non à la présence du G5 dans leur quartier, les habitants de Badalabougou en ont pris à leur dépend: les forces de l’ordre ont interdit leur marche de protestation, le vendredi 14 juin 2019. Dans quel pays sommes-nous ?
L’Inter de Bamako