Les candidats au nombre de 212 862 vont devoir garder la tête froide encore aujourd’hui et demain avec la tenue de redoutées épreuves à coefficient élevé.
C’est lundi dernier que le coup d’envoi de l’édition 2023 du baccalauréat a été donné par le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga. Le mois de juin est d’ordinaire synonyme de stress pour les élèves de Terminale, puisqu’il s’agit de la traditionnelle période de l’examen du baccalauréat, précieux sésame qu’ils rêvent de mettre en poche. Les candidats au nombre de 212 862, répartis dans 480 centres pour 7 646 salles disséminées sur toute l’étendue du territoire national, vont devoir garder la tête froide encore aujourd’hui et demain avec la tenue de redoutées épreuves à coefficient élevé selon les spécialités.
Mais attention à ne pas s’écarter des règles relatives à ces épreuves. Certains documents sont par exemple obligatoires à présenter. À l’inverse, plusieurs objets ou comportements sont formellement interdits. Tout d’abord, avant de se rendre à l’examen, il est essentiel d’emporter avec soi une pièce d’identité, sans quoi le candidat peut théoriquement ne pas être accepté dans la salle d’examen. Ensuite, tous les objets pouvant communiquer avec l’extérieur sont interdits, notamment les téléphones portables. En arrivant, les élèves doivent s’installer à la place qui leur a été préalablement attribuée. Et l’accès à la salle d’examen est interdit à tout candidat qui se présente après l’ouverture de l’enveloppe contenant les sujets. Sur place, les copies et les feuilles de brouillon sont fournies directement. Par contre, il est formellement interdit de parler avec ses voisins.
Aucun incident majeur
Jusque-là aucun incident majeur signalé depuis le début lundi des épreuves, ce qui témoigne de la bonne organisation du bac, édition 2023. Les membres du gouvernement ont par ailleurs en divers endroits réaffirmé leur attachement à des examens propres et crédibles, gages d’un avenir radieux. Les candidats sont partout invités à ne compter que sur eux-mêmes, plutôt qu’à céder à la facilité par la tentation de la fraude. En tout état de cause, toute indélicatesse sera sévèrement punie conformément aux textes en vigueur. « Une personne avertit en vaut deux » dit l’adage.
Fanfan
L’Informateur