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Babaly Ba, directeur général de la BMS-SA : « Nous venons en complément de la politique de l’habitat du Mali ».

La promotion immobilière constitue aujourd’hui l’un des axes prioritaires de la Banque Malienne de Solidarité (BMS- sa). Cette volonté s’inscrit dans le cadre de la vision politique du président de la république d’offrir un logement décent à la population. A l’occasion de la visite de terrain du ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat sur le site des 78 F5 de Samaya, Babaly Ba, le directeur général de la BMS-sa , partenaire stratégique du programme s’est confié à nous.  

Babaly Ba Président Directeur Général bms

Le Pouce : Pouvez-vous nous par parler du domaine d’intervention de la BMS-SA dans le programme des

78 logements F5 de Samaya ?

BABALY BA : « La première étape de notre intervention, c’est faciliter l’acquisition du terrain. La deuxième étape de cette intervention, c’est que nous avons financé la réalisation des 78 logements. Le financement a été fait avec un suivi exercé, non seulement par la direction de l’urbanisme mais aussi par nos techniciens sur le terrain pour s’assurer qu’il ya conformité entre les décaissements et les réalisations. Nous sommes en fin de financement et aussi en fin de travaux. Il ya une parfaite évolution entre les deux situations ».

Le Pouce : A combien s’élève le coût de votre intervention ?

BABALY BA :  «  Pour l’ensemble des décaissements, il faut prévoir environ trois milliards cinq cent millions non compris le prix du terrain. C’est pour la réalisation des 78 logements. Pour le coût total du terrain  250 m2, il faut compter environ 9 millions de FCFA. Ces maisons sont tout près, à 15 minutes de l’ACI 2000. Le coût est élevé, mais il a été acquis. Ce n’est pas des affectations de l’Etat qui aurait pu être réduire le prix. C’est pourquoi, le coût de sortie sera élevé ».

Le Pouce : Parlons des clauses  qui vous lient avec  la SOPROMAC ?

BABALY BA : « SOPROMAC  comme toute entreprise privée  qui fait  la promotion immobilière est notre partenaire. D’abord, je voudrai rappeler que la BMS était déjà dans la promotion immobilière. Elle vient de faire une fusion absorption avec la Banque de l’Habitat du Mali(BHM). L’esprit du gouvernement et de l’Etat qui ont ordonné l’exécution est de booster la promotion immobilière pour augmenter l’offre de logement pour notre pays. Agissant ainsi, nous considérons que nous avons participé à l’augmentation de l’offre. A quelques mètres d’ici, nous allons construire 180 logements sous la forme de duplex. Nous avons opté pour les duplex parce qu’il faut que les gens apprennent à aller en hauteur pour  ne pas occuper toutes les surfaces. C’est plus commode. Vous avez plus de quatre chambres, un salon. Ça participe à l’amélioration des conditions de vie des Maliens. C’est comme ça qu’on développe la classe moyenne d’un pays après l’alimentaire et la santé ».

Le Pouce : En quoi l’absorption de la BMS avec la BHM va influencer la promotion immobilière au Mali ?

BABALY BA : « C’est très juste, puisque la BHM est une banque spécialisée dans l’Habitat. Avec  cette fusion, on aura des hommes et des femmes aguerris dans la construction  de logements qui vont nous joindre. Il faut savoir que la BMS a d’importantes ressources qu’elle va consacrer au financement de sa politique immobilière. Il ya  des disponibilités de terres et financières. Il ya également des ressources en  matière humaines. Nous pensons que tous les éléments sont réunis pour la promotion immobilière. C’est une complémentarité. La BMS est plutôt spécialisée dans le financement des PME et PMI, des micro-finances. A ces deux priorités, viennent s’ajouter aujourd’hui les logements. Mais ici ce n’est pas social. C’est logements économiques sont destinés à la classe moyenne. C’est-à-dire, des cadres. Il y a plus de 10 000 logements sociaux qui sont en cours de construction. Je pense que c’est utile qu’il y ait aussi à côté de ces programmes,  des centaines de logements pour la classe moyenne. Nous venons en complément de la politique de l’habitat du Mali ».

Propos recueillis par Jean Goïta

Source : Le Pouce

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