En 2013, pour résumer les cinq articles que j’ai écrits sur la tragédie malienne, je mettais à la disposition du public un tableau synoptique. Ce tableau visait, notamment, à proposer une lecture du cri de ralliement des groupes séditieux au Mali : «Azawad» qui n’est qu’une zone de pacage d’au maximum 350 km2 où une zone de transhumance…
Je propose de bannir le concept «Azawad» du lexique politique dans l’intérêt du maintien de l’intégrité territoriale du Mali et de dénoncer cet «Accord» DOLOSIF ou FRAUDULEUX «d’Alger» visant essentiellement à rendre inévitable la destruction de l’Etat unitaire du Mali par la création de l’Azawad….
Ce concept est en effet un cri de ralliement visant essentiellement à détruire l’unité territoriale du Mali et à émietter davantage l’Afrique pour la rendre plus accessible aux psychopathes du profit et de l’exploitation minière… Le terme «Azawad» est, en effet, une construction purement politique, ici mensongère, mis dans l’espace idéologique par les Services français de renseignements (la DGSE) pour des fins d’aménagement d’un État fictif (Azawad ou une région pigmentocatique) ; c’est-à-dire un espace minier au nord du Mali à l’usage exclusif des entreprises euro-occidentales, notamment françaises, conformément aux vœux (1957) du président français René Gustave Coty (1882-1962) mis en articles dans la Loi du 10 janvier 1957…
En répétant ce concept utilisé par ceux qui veulent détruire le Mali, on les aide à imposer à la conscience un concept mensonger… Or, vous le savez autant que moi sinon mieux que moi, les mensonges à force d’être répétés finissent toujours par s’imposer comme une VÉRITÉ à l’esprit… Dans nos discours sur la tragédie malienne, prenons l’habitude de remplacer le concept mensonger : «Azawad» par l’expression correspondant à la réalité : «Nord du Mali»… Le concept «Azawad» est absolument funeste pour le Mali, pour les pays du Sahel et pour l’unité africaine sans laquelle les peuples d’Afrique ne sauraient se libérer et s’épanouir !
Diarra Bakary Sidiki N’Badiallah Boniface
Universitaire vivant au Canada
Source : Le Matin