Les mouvements de libération du sud de l’Algérie et du nord du Mali mènent depuis des semaines des opérations militaires contre des soldats et des gendarmes algériens, selon des sources proches des leaders des deux  mouvements.

Malgré l’envoi dans le sud de l’Algérie des unités spéciales de l’armée nationale populaire (ANP) sous le commandement direct du général Saïd Chengriha, au moins une dizaine d’éléments des forces de sécurité algériennes ont été tués ou blessés.

Terrifié par la menace d’une déstabilisation du Niger, l’Etat algérien multiplie les avertissements contre toute intervention étrangère dans ce pays, de crainte de voir se généraliser les opérations militaires des mouvements de libération de l’Azawad et du sud de l’Algérie.

Même l’intervention de Wagner aux côtés d’unités de l’armée algérienne n’a pas réussi à dissuader ces mouvements, qui ont au contraire montré leur détermination à poursuivre leur quête d’autonomie et de liberté.

L’alliance des Mouvements de l’Azawad et de Libération du Sud algérien (MLA), s’organisent activement pour faire face aux développements au Niger, qui était le dernier rempart de la France au Sahel.

Paris se trouve en effet punie à la fois par le président Abdelmadjid Tebboune et par les organisations terroristes qui opèrent sous la bannière de l’organisation terroriste Etat islamique ou al Qaeda, d’après les experts.

Les populations du sud algérien et du nord du Mali sont déterminées à se rassembler pour revendiquer leurs droits et rejeter l’oppression de l’Etat algérien, d’après les services sécuritaires occidentaux.

Cette alliance des mouvements indépendantistes a une vision partagée de paix, de stabilité et de progrès pour les peuples du sud de l’Algérie et du nord du Mali, selon Iyad Ag Ghali.

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