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Aveu d’échec : la France voit rouge au Mali !

IBK plaît à son mentor français parce qu’il lui manque singulièrement ce grain de folie, cette étincelle de révolte, ce sens du refus qui ont longtemps distingué le Soudanais et le Malien authentique. Depuis 2012, le Mali est devenu le pushing-ball de la France dont tous les agissements sont devenus des faits de Dieu toujours accueillis avec implacable fatalité.

 


Loin de nous l’idée que les régimes précédents n’ont jamais subi cette volonté d’hégémonie, plus exactement de diktat de Paris, mais à leur décharge, chacun des prédécesseurs de IBK à croisé le fer avec l’ami français quand des intérêts essentiels étaient en cause ou lorsque l’honneur et la dignité du pays pouvaient être vivement écorchés.

La dernière illustration de l’alliance du cheval (le Mali) et du cavalier (la France) a été donnée par l’attaque terroriste abjecte et criminelle contre des ressortissants français évoluant dans l’humanitaire et leur guides nigériens dans un parc à 60 km de Niamey. La suite officielle de ce gros malheur a été le coloriage de tout le Mali en rouge écarlate à l’exception de Bamako sur la carte touristique du monde. Donc, défense de s’y rendre !

Jamais une attaque survenue dans notre pays, sauf dans une zone frontalière, n’a eu d’incidence sur l’évaluation sécuritaire d’un de nos voisins. Si cela avait été le cas, leurs diplomaties auraient demandé des comptes et protesté à la hauteur de la vigueur de l’affront.
La seule fois où l’ambassadeur du Mali, Toumani Djmé Diallo @@1 , emporté par cette belle fibre patriotique, a donné une réplique cinglante à des Sénateurs français peu courtois dans le propos sur le Mali, il fit rappeler fissa fissa avant que le ministre des Affaires étrangères ne parte, à la vitesse de l’éclair, présenter des excuses sonores complaisamment médiatisées par l’Elysée.

Il y a 7-8 ans, le Mali a remis la clé de sa sécurité à la France qui occupe toute partie du territoire qu’elle juge utile à son déploiement, elle a un droit de regard et de veto sur la reconstruction et l’équipement de l’armée malienne ; elle a créé le G5 Sahel à sa main. Malgré tout ça, la France n’est pas comptable du passif (l’insécurité galopante) mais n’aurait pas hésité à prendre sa part dans les succès.

Cette carte du Mali en rouge n’est-elle pas le bilan de Serval, Barkhane, MINUSMA et autres sous-opérations dont le Mali regorge depuis le coup d’Etat de 2012 ? Nous pensions avoir “confié” le destin de notre pays à de braves guerriers et à l’arrivée notre sort est déterminé par quelques spécialistes du coloriage au Quai d’Orsay… Et cela ne choque même pas IBK tranquille en son château de Sébénicoro !

Bakary Diarra In Refondation du Mali

Source : L’Aube

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