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Avenir de l’enseignement supérieur au Mali : Les principaux acteurs se concertent

S’il y a un problème qui préoccupe particulièrement les Maliens, c’est bien celui relatif à l’enseignement. Il s’agit, à n’en point douter, de tous les ordres d’enseignement. Naturellement, cela signifie qu’au bout d’un processus « malade », c’est l’enseignement supérieur qui est fortement affecté. Cela s’explique par la dégradation des niveaux des étudiants due non seulement à une baisse de la qualité de l’enseignement, mais aussi à des grèves intempestives et interminables des enseignants et étudiants, etc.

 

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En vue de remédier à ces obstacles, il faudra d’une part assurer la mise à disposition des infrastructures, des moyens logistiques comme dans certains cas la disponibilité des laboratoires performants, pour la réalisation des travaux dirigés(TD), de bibliothèques bien fournies ; et d’autres part augmenter les ressources humaines de qualité pour un enseignement à hauteur d’attentes.

C’est dans ce cadre que la concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur au Mali, organisée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique du Mali , avec l’appui de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa), a ouvert ces travaux ce lundi 07 avril 2014 au Centre international de Bamako (CICB), sous la présidence du Ministre malien de la Justice, Garde des Sceaux, M. Mohamed Ali BATHILY, représentant Son Excellence Monsieur Moussa MARA, Premier ministre, Chef du gouvernement.

Il s’agit de faire en sorte que l ‘enseignement supérieur malien, soit une référence dans la sous région, voire au-delà des frontières du continent, car l’enseignement est incontestablement la clé de voûte du développement socio-économique et culturel de toute nation.

Pour Moustapha DICKO, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique du Mali, il est grand temps de prendre le taureau par les cornes face à ce fléau qui gangrène de jour en jour l’avenir de l’enseignement supérieur malien, en particulier. Selon lui, le Mali compte aujourd’hui 5 universités pour plus de 110 000 étudiants encadrés par moins de 2000 enseignants sur les quels 56 % sont des assistants. « Ce qui explique un réel manque des ressources humaines de qualités »a-t-il affirmé.

Dans son discours d’ouverture, M. Bathily a interpelé les participants de mieux diagnostiquer les problèmes qui gangrènent l’enseignement supérieur au Mali et de faire en sorte qu’enfin, il se relève pour intégrer le processus de la mondialisation notamment la culture de l’excellence, la compétition, à l’échelle internationale, des établissements d’enseignement supérieur offrant des opportunités accrues de mobilité académique transnationale.

Ils étaient présents à la cérémonie d’ouverture, les représentants de toutes les parties prenantes y compris : les acteurs de l’enseignement supérieur public comme privé, le monde socioprofessionnel, les décideurs politiques, les élus nationaux, les élus des collectivités, les représentants des collectivités, les associations professionnelles, confessionnelles et communautaires, les partenaires au développement, les étudiants, etc.

Trois jour durant (du 07 au 09 avril 2014) , les participants travaillerons sur cinq thématiques, à savoir : Gouvernance et ressources humaines, offres de formations, Recherches de formations, politique et socio-culturel, infrastructures, équipement et financement ; afin de proposer des orientations, des mesures et des actions à mettre en œuvre pour le développement et la compétitivité du système d’enseignement supérieur national, selon un chronogramme défini.

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