C’est une tradition de longue date que vient de perpétuer Aichata Alassane Cissé dite Chato en mettant à profit pour la énième fois le mois béni du Ramadan pour manifester sa générosité et son soutien envers les populations de Bourem.
L’honorable Chato a une fois de plus bravé les intempéries et l’insécurité pour regagner le bercail, à plus de mille kilomètres de la capitale malienne, pour porter assistance à ses concitoyens du cercle de Bourem, dans un contexte marqué par les aléas climatiques et les sanctions sous-régionales contre le Mali. En ce mois béni de ramadan, l’occasion était toute opportune pour partager deux jours de rupture du jeûne avec les siens, procéder à des distributions gratuites aux couches les plus vulnérables et communier autour de la Nation par des prières surérogatoires collectives.
Pour cette année, l’honorable Chato, en dépit de la conjoncture, n’a pas lésiné sur les moyens. Elle a distribué comme vivres une vingtaine (20) de tonnes de mil et autant de riz, une (01) tonne de semoule et cinq (05) tonnes de sucre, sans compter l’équipement des treize (13) établissements scolaires de la ville de Bourem en lampadaires solaires.
Le camp du détachement des FAMA à Bourem n’était pas en reste. En plus de lampadaires, un soutien en vivres lui a été apporté ainsi qu’un taurillon et une enveloppe symbolique. Certaines couches vulnérables ont également bénéficié d’un appui financier de portée similaire et la valeur totale de cette donation est estimée à trente trois millions cinq cent milles F CFA (33.500.000 F CFA)
Pour la généreuse donatrice, le plus important n’est pas le geste mais plutôt la prière collective organisée pour le Mali, les bénédictions pour une transition réussie ensuite arrive le partage et la solidarité. Le Maire Adjoint de Bourem s’est dit pour sa part très réconforté par un geste que les populations attendaient en tant que tradition de partage et de solidarité vieille de plus d’une décennie que l’honorable député a instaurée. Et dont ont pu bénéficier cette année les couches vulnérables, les autorités religieuses et traditionnelles, les FAMa, les écoles.
Quant au représentant du préfet du Cercle de Bourem, il s’est dit honoré de cette marque de solidarité en faveur de ses administrés de la part d’une ressortissante en cette période de soudure et de pénitence religieuse. Vivement donc la prochain édition.
Source: Le Témoin