Le parti Union pour la Sauvegarde de la République (USR) indique que c’est « le texte fondamental attendu par les Maliens depuis 30 ans ». « Nous pensons qu’il y a eu des innovations majeures qui prennent en compte les préoccupations du peuple qui depuis longtemps demandait le changement tant souhaité », affirme Nouhoum Togo, président du parti USR.
Les conditions ne sont pas réunies pour une révision constitutionnelle, martèle le parti Rassemblement pour la Justice Sociale RJS. Pour son président Abdoulaye Traoré, « ce projet est inopportun ». Il estime que les conditions optimales ne sont pas réunies pour aller à un referendum. Selon lui, « le gouvernement doit rassembler toutes les conditions nécessaires pour mettre tous les maliens ensemble ».
Du côté de la société civile, la Mission d’Observation des Élections du Mali (MODELE Mali) affirme que les innovations contenues dans ce document peuvent apporter des solutions aux problèmes actuelles des Maliens. Mais « on a des préoccupations quant à la mise en œuvre », précise Abdoulaye Guindo, membre de MODELE Mali. « Le Mali contrairement à beaucoup de pays propose de destituer le Président de la République et le président de l’assemblée nationale, si la nouvelle constitution passe. Maintenant comment destituer un président, qui va le faire, comment cela va se mettre en place ? » s’interroge M. Guindo.
A noter que le référendum est prévu mars 2023, selon le chronogramme électoral adopté par le gouvernement.
Mettre l’accent sur l’éducation et l’emploi
Le président de la convention nationale des juristes du Mali propose à la commission d’« améliorer le document en mettant un accent particulier sur l’éducation et l’emploi des jeunes ».
Studio Tamani