Le jeudi 20 octobre 2022, la Maison de la Presse a organisé une rencontre dont l’objectif était de mener des réflexions sur l’avant-projet de constitution ; de faire une proposition d’amélioration et d’uniformisation du point de vue des acteurs des médias mais aussi, d’élaborer une stratégie de prise en compte des préoccupations des médias maliens dans la nouvelle constitution. C’était sous la présidence de M. Bandiougou Danté.
Pour la circonstance, on notait la présence de plusieurs doyens et responsables des organisations et associations professionnelles de la presse.
Selon le Président Bandiougou Danté, l’objectif recherché de cette rencontre entre les hommes de médias est de réfléchir ensemble sur l’avant-projet de constitution en vue de permettre de réserver un bon sort pour la presse qui joue un rôle prépondérant dans la démocratie.
Pour le doyen Hameye Cissé, il faut revoir l’article 15 de l’avant-projet de constitution qui stipule que « La liberté de presse est reconnue et garantie. Elle s’exerce dans les conditions fixées par la loi ».
Pour l’ancien Ministre Sidiki N’fa Konaté, le travail abattu par la commission de rédaction de la nouvelle constitution est salutaire mais est perfectible. Cependant, il a évoqué la nécessité d’institutionnaliser l’organe de régulation des médias.
L’indexation de l’aide à la presse au budget national ; la garantie de la liberté de presse et d’expression ; la garantie de la sécurité des journalistes et l’égal accès aux médias, sont entre autres, des propositions faites lors des échanges.
Adama Coulibaly
Source : Nouveau Réveil