Le Ministère de l’Education Nationale du Mali, la Section de l’éducation pour l’inclusion et l’égalité des genres (ED/IPS/IGE) de l’UNESCO à Paris, le Bureau Régional de l’Agence Coréenne de Coopération Internationale (KOICA-Dakar), et les bureaux de l’UNESCO, de UNFPA et d’ONU Femmes au Mali, ont effectué du 23 au 26 avril 2018 une série d’échanges avec les différents partenaires, les bénéficiaires directs, les communautés et le suivi des activités du projet dans le District de Bamako et dans la région de Ségou
Après une rencontre avec l’équipe technique du projet (Ministère de l’Education Nationale, UNESCO, UNFPA, ONU Femmes), une visite guidée du Centre d’Apprentissage Féminin (CAFé) de Kalaban Coura, des écoles fondamentales de Kalaban coura et Dar-Es-Salam des Académies d’Enseignement de la Rive Droite et Gauche du District de Bamako, a permis de voir les différentes réalisations du projet. On peut citer entre les pompes à eaux et les latrines flambants neuves dont vont bénéficier de milliers d’adolescentes et de jeunes femmes du District de Bamako.
Cette mission a également pu rencontrer les différents partenaires du projet dont notamment les partenaires techniques et financiers du secteur de l’éducation au Mali ayant des projets similaires et complémentaires, la Cellule pour la Scolarisation des Filles (SCOFI), le Réseau National pour le Développement des Jeunes Filles et Femmes du Mali (RENADJEF), l’Association pour le Soutien du Développement des Activités de Population (ASDAP), l’ONG AGIR, les Académies d’Enseignement, les Centres d’Aptitudes Pédagogiques, et les Comités de Gestion Scolaire (CGS).
Après l’étape de Bamako, cap a été mis sur la région de Ségou où la délégation a rencontré le directeur de l’Académie d’Enseignement (AE), le directeur du Centre d’Animation Pédagogique (CAP) de Markala et les représentants des ONG de mise en œuvre du projet KOICA-Mali qui se sont tous dits très satisfaits du partenariat dynamique, de la bonne collaboration entre les agences, les services centraux et déconcentrés et les partenaires de mise en œuvre, ainsi que des résultats probants du projet dans la région de Ségou.
Des réjouissances populaires organisées par les communautés étaient aussi au rendez-vous en guise de remerciements au soutien de la République de Corée, à travers son agence de coopération internationale (KOICA, pour l’amélioration de la qualité de vie des adolescentes et des jeunes femmes à travers l’éducation au Mali.
« Les mots nous manquent suite à ce geste salvateur, car en plus des latrines flambants neuves, vous nous avez donné la vie, à travers de l’eau potable. Nous sommes également très heureux de pouvoir bénéficier des différentes formations concrètes et utiles pour améliorer notre école et pour le bien-être de notre communauté », dira la directrice de l’école fondamentale de Kalaban coura, l’une des plus grandes écoles de Bamako.
Le chef du quartier Dar-Es Salam et le président du CGS ont, au nom du quartier, fortement remercié le projet conjoint UNESCO-UNFPA-ONU Femmes.
Il faut rappeler que sous l’égide du Partenariat mondial pour l’éducation des filles et des femmes (une vie meilleure, un avenir meilleur), le Programme conjoint sur l’autonomisation des adolescentes et des jeunes femmes par l’éducation est réalisé conjointement par l’UNESCO, ONU-Femmes et le FNUAP dans le but de promouvoir l’éducation et l’autonomisation des filles dans le cadre d’une approche multisectorielle. Le Programme conjoint a pour objet d’investir dans le secteur de l’éducation, mais aussi de renforcer les liens avec la santé et d’autres secteurs pertinents afin de parvenir à une meilleure autonomisation des femmes et des filles et contribuer à la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
Au Mali, le projet conjoint UNESCO-UNFPA-ONU Femmes, pour l’autonomisation des adolescentes et des jeunes femmes par l’éducation au Mali (2016-2021), est mis en œuvre dans les régions de Ségou, Mopti, Tombouctou et le District de Bamako, en coopération avec cinq ministères à savoir, les ministères de l’éducation nationale ; de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille ; de la Santé et de l’hygiène publique ; de l’emploi et de la formation professionnelle ; et de la jeunesse et de la construction citoyenne ; ainsi que la société civile.
Les résultats escomptés sont : l’accès des adolescentes et des jeunes femmes à une éducation de qualité sensible au genre et adapté à leur cadre de vie; le renforcement des liens entre, les secteurs de l’éducation et de la santé; une éducation sexuelle complète de qualité ; l’accès à des environnements d’apprentissage sûrs, inclusifs et propres à promouvoir la santé; la disponibilité de données fiables sur l’éducation sensibles au genre, entre autres.
L’Agence Coréenne de Coopération Internationale, fondée en 1991, est responsable des programmes d’aide pour la réduction de la pauvreté et le développement socio-économique dans les pays en développement, non seulement en renforçant la coopération au développement international mais aussi en consolidant le partenariat avec les pays.
La rédaction