Au cours de notre enquête, des témoignages affirment que ces contrôleurs prennent 50 000 FCFA et d’autres 30 000 FCFA aux commerçants qui augmentent le prix du ciment jusqu’à 130 000 voire 140 000 CFA la tonne. Ces commerçants en complicité avec ces contrôleurs corrompus profitent de la sanction de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pour augmenter le prix du ciment. En payant des pots-de-vin à ces contrôleurs, les commerçants continuent leur sale besogne alors que le Gouvernement a, à travers son ministre du commerce, fixé le prix de la tonne à 90 000 CFA
Selon toujours nos investigations, malgré la décision du gouvernement, certains opérateurs économiques, en complicité avec certains contrôleurs, s’adonnent à ce jeu mafieux sur le marché. Or, ces agents de contrôle ont été engagés par le gouvernement pour mettre fin à la cherté du ciment, afin que les efforts du gouvernement et du ministre du Commerce ne soient pas vain. Le but de leur engagement est de ramener le prix du ciment à un prix raisonnable et supportable par les Maliens.
Le constat est amer, car certains agents ont dérouté de leur mission au profit du gain facile. En tout cas, ils se frottent bien les mains pour l’instant. Car, ils empochent selon nos sources des 50 000 F, 40 000 Fet 30 000 CFA comme prix de silence des commerçants qui haussent le prix. Il faut reconnaitre que le marché est très bien ravitaillé. Chaque jour, l’on voit des centaines de camions en déchargement du ciment. Malgré tout ça, le ciment est trop cher à cause de la mauvaise foi de certains commerçants et la complicité de certains contrôleurs qui sont sur le terrain.
Nous reviendrons avec des noms des personnes impliquées dans cette magouille dans nos prochaines parutions.
Affaire à suivre….
Lassine Sanou
Source: Le Démocrate