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”Aucune femme ne devrait mourir du fait de la MGF”, selon Dr. Babatunde Osotimehin

Aucune femme, aucune fille ne devrait souffrir ou mourir du fait de la mutilation/excision génitale (M/EGF) au 21 eme, déclare le Directeur exécutif du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), Dr. Babatunde Osotimehin.
 excision lame

« Lutter contre les inégalités persistantes qui ont un effet négatif sur la santé et le bien-être des femmes et des filles, telle est la tà¢che que nous n’avons pas pleinement menée à  bien », reconnait Dr. Babatunde Osotimehin dans une déclaration, à  l’occasion de la célébration ce jeudi, de la Journée internationale de la tolérance zéro à  l’égard des MGF.

Selon lui, chaque fillette, où qu’elle vive et quelle que soit sa situation économique, a le droit d’accomplir son potentiel humain, à  l’abri de la coercition, de la malfaisance ou de la violence.

Le Directeur exécutif de UNFPA affirme que l’organisme onusien est déterminé sans équivoque à  promouvoir et protéger les droits fondamentaux, y compris les droits des jeunes, en particulier ceux des adolescentes

Revenant sur l’appel à  accélérer l’Intensification de l’action mondiale visant à  éliminer les mutilations génitales féminines renouvelé lors de la récente Conférence internationale sur les MGF tenue à  Rome en octobre 2013, organisée par l’UNFPA et l’UNICEF, il a soutenu que la réponse de la communauté mondiale à  cet urgent appel déterminera s’il sera ou non mis fin à  la pratique.

L’UNFPA et l’UNICEF mettent conjointement en oeuvre le très vaste programme des Nations Unies pour accélérer l’abandon de la M/EGF, a dit le Dr Babatunde Osotimehin, ajoutant : ‘’les défis que nous affrontons ne sont pas insurmontables”

« Si nous agissons de concert, nous pouvons accélérer encore davantage cet abandon et consolider l’élan vers le changement par nos efforts concertés et collectifs », estime –t-il.

Dans les 29 pays d’Afrique et du Moyen-Orient où la pratique est concentrée, plus de 125 millions de filles et de femmes l’ont subie. Selon les prévisions de l’UNFPA, 86 autres millions de filles au niveau mondial risquent fort d’éprouver cette pratique sous une forme ou une autre d’ici 2030, si les tendances actuelles persistent.

L’abandon de la M/EGF a connu une accélération dans certains pays et communautés: l’Ouganda, le Kenya et la Guinée-Bissau ont récemment adopté des lois criminalisant la pratique.

En Ethiopie, une praticienne traditionnelle de l’excision et les parents de six filles ont été punis dans une affaire qui reà§ut une large publicité et aida à  faire prendre conscience du problème.

Un certain nombre d’autres pays ont adopté des programmes sensibles aux valeurs culturelles qui visaient à  changer les normes sociales, souvent en impliquant les anciens de communautés, les hommes et les garà§ons.

source : apa

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