Au moins 11 éléments des Forces armées maliennes (FAMa) ont été tués entre le 21 et le 23 janvier dans plusieurs attaques dans la région de Mopti (centre du Mali), a indiqué ce vendredi la Direction de l’Information et de Relations publiques des Armées (DIRPA).
Selon la DIRPA, il s’agit de 7 morts à Dioungani, 3 morts à Dangal Boré et 1 mort à Boulkessy suite à l’explosion d’une mine.
« Des honneurs militaires » ont été rendus ce vendredi après-midi à Sévaré (Mopti) à ces soldats récemment tués dans le centre du pays, a poursuivi la DIRPA.
L’attaque contre les FAMa dans la nuit du 22 au 23 janvier 2020 à Dioungani (cercle de Koro) et l’embuscade perpétrée jeudi contre une mission de l’armée à Dangal Boré ont été revendiquées ce vendredi par la coalition djihadiste Jama’a Nusrat ul-Islam wa al-Muslimin’ (JNIM).
Ces attaques contre les FAMa ont coïncidé avec la visite au Mali de la ministre française des Armées, Florence Parly du 20 au 22 janvier. Elle a effectué cette visite en compagnie des ministres de la Défense du Portugal, de la Suède et de l’Estonie.
La délégation a eu de longs entretiens avec le ministre malien de la Défense avant d’être reçue par le président Ibrahim Boubacar Keïta.
Mercredi dernier, le chef d’état-major des armées françaises le général François Lecointre a annoncé de nouveaux renforts pour la force Barkhane en supplément des 220 soldats récemment envoyés au Sahel pour supporter l’opération.
« Ces nouveaux renforts seront accompagnés de moyens logistiques et de renseignement supplémentaires », a-t-il indiqué. F