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Attentats de Jakarta : la police en alerte maximale, des assaillants identifiés

Au lendemain d’attentats meurtriers dans le centre de Jakarta, la police indonésienne a renforcé la sécurité face à la menace de l’organisation État islamique, qui a revendiqué ces attaques. Plusieurs assaillants abattus ont été identifiés.

soldat militaire Jakarta police indonésienne

Les forces de l’ordre indonésiennes sont à cran au lendemain d’une série d’attaques, qui ont causé la mort de deux civils jeudi 14 janvier à Jakarta.

“La police nationale est à son plus haut niveau d’alerte, en particulier dans les zones considérées comme des cibles pour des actes terroristes, tels des postes de police, des bâtiments publics, des ambassades, avec le soutien de l’armée”, a déclaré un porte-parole de la police nationale, Anton Charliyan.

Ce responsable n’a pas précisé le rôle de l’armée, mais des journalistes de l’AFP ont vu passer un convoi de plusieurs véhicules militaires remplis de soldats lourdement armés dans le centre de Jakarta, ainsi que des policiers équipés de gilets pare-balles patrouillant dans les rues.

L’Indonésie veut répondre à la menace de l’EI

Le plus grand pays musulman du monde prend conscience de la menace constituée par l’organisation État islamique, qui a revendiqué ces attentats. “Nous devons améliorer nos moyens de réponse et nos mesures préventives, y compris en adoptant une loi pour les arrêter et nous espérons que nos homologues dans d’autres pays peuvent collaborer car il ne s’agit pas d’un terrorisme local mais d’un réseau international”, a expliqué le chef de la police, Tito Karnavian en ajoutant que l’attaque avait probablement été pilotée depuis Raqqa, le fief de l’EI en Syrie.

Les experts s’accordent à souligner le risque représenté par la radicalisation de jeunes musulmans s’inspirant de l’EI, même si le bilan peu élevé de jeudi et les armes rudimentaires utilisées par les assaillants traduisent le côté “amateur” de cette attaque.

Plus de 1 000 partisans de l’EI aujourd’hui en Indonésie

Reproduisant le mode opératoire des attentats de Paris en novembre 2015, cinq individus ont semé le chaos pendant plusieurs heures dans le quartier de Thamrin qui abrite des centres commerciaux, des gratte-ciel et les bureaux de plusieurs agences de l’ONU ainsi que des ambassades, notamment celle de France. Deux civils sont morts, et cinq assaillants pour certains kamikazes ont été tués.

Selon les autorités, quatre d’entre eux ont été identifiés, mais leurs identités n’ont pas été révélées. Des preuves de liens apparents avec l’EI ont aussi été découvertes lors d’une perquisition dans la maison de l’un d’eux.

Plusieurs opérations de police sont prévues vendredi dans le cadre de l’enquête sur les attentats, a indiqué le porte-parole de la police nationale, sans préciser qui serait visé par les raids des forces de l’ordre. La police soupçonne l’extrémiste islamiste indonésien Bahrun Naim d’avoir participé à la planification des attaques. Naim, qui se trouverait en Syrie, est selon la police un membre fondateur de Katibah Nusantara, groupuscule de combattants d’Asie du Sud-Est en Syrie, où l’EI contrôle de vastes territoires.

Le gouvernement de Jakarta estime qu’il y a plus de 1 000 partisans de l’EI aujourd’hui en Indonésie. A l’image des jihadistes européens, entre 100 et 300 d’entre eux auraient séjourné en Syrie.

Avec AFP et Reuters

Source: france24

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