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Attaques contre les FAMAS : Le GATIA serait-il impliqué ?

Le dimanche 25 décembre 2016, de retour d’une mission d’escorte, un convoi du G.I (Groupement d’Intervention) de la Garde nationale est tombé dans une embuscade entre Gossi et Hombori. L’unité spéciale de la Garde nationale a réussi, avec professionnalisme, à échapper du guet-apens de ces bandits armés. Elle a enregistré, tout de même, quelques cas blessés moins graves dans ses rangs. Contre deux morts et six assaillants capturés, et amenés à Bamako.
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Selon les informations, les deux assaillants tués et ceux tenus prisonniers seraient des membres du Groupe d’Autodéfense Touareg Imghad et Alliés (GATIA).

«Les deux éléments tués ont d’abord dépassé le convoi du GI de la Garde nationale à bord d’un véhicule estampillé GATIA. Ils étaient habillés en treillis militaires. C’est après avoir rejoint leurs complices dans leurs abris, qu’ils ont tendu l’embuscade. Les six autres bandits armés qui ont été faits prisonniers possédaient le détonateur à distance de l’explosif. Donc, en position d’attaque derrière une dune… », a confié une source proche du dossier.

Pourtant, le GATIA est un mouvement reconnu comme loyaliste, opposé à l’indépendance voire à toute autonomie du Nord du Mali. Le jour de l’officialisation de la création du mouvement, son secrétaire général, Fahad Ag Almahmoud, avait déclaré : «Nous venons de créer le Groupe autodéfense touareg imghad et alliés (GATIA) pour défendre les intérêts de notre communauté dans le Nord du Mali ; notamment contre le MNLA. Nous sommes pour le processus de paix, nous reconnaissons l’intégrité territoriale du Mali et nous ne réclamons pas d’autonomie. Nous voulons travailler avec le gouvernement malien pour ramener la stabilité du pays».

Rappelons que le GATIA a été créé le 14 août 2014. Sa création est une conséquence de la défaite de l’Armée malienne lors de la bataille de Kidal du 21 mai 2014, ayant permis aux forces rebelles du MNLA, du HCUA et du MAA de prendre le contrôle de la ville ainsi que celle d’Anéfis, abandonnée par les militaires maliens.

Source : Le Combat

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