Des sources parlent de plus de deux morts mais un officier de l’armée contacté par le correspondant de BBC Afrique et qui a requis l’anonymat, a confirmé le décès d’une personne.
Des assaillants non identifiés ont ouvert le feu sur l’adjoint au maire de la commune de Doungana, localité située non loin de la frontière burkinabè.
L’élu local, auquel on reprocherait d’être un informateur des forces de sécurité maliennes, a été mortellement atteint, son fils qui se trouvait à proximité a été grièvement blessé.
Une patrouille a été immédiatement organisée pour tenter de retrouver les assaillants.
Cette attaque est la troisième du genre qui vise les symboles de l’état dans cette zone depuis le 12 septembre dernier et qui se produit dans cette zone frontalière entre le Mali et le Burkina faso, en l’espace d’un mois seulement.
Le 19 septembre, deux policiers et deux civils avaient été tués. Une semaine avant, un gendarme trouvait la mort dans une autre attaque.
A chaque fois, y compris pour l’attaque de vendredi, de forts soupçons pèsent sur les hommes du djihadistes Amadou Koufa, originaire de la région et allié d’Ansar Dine d’Iyad ag Ghali.
Mais pour l’instant, ni les patrouilles ni les enquêtes n’ont permis de comprendre clairement qui est derrière ces attaques.
source : BBC