Il ne semble plus y avoir de doute. Le président Mahamadou Issoufou avait donc raison : des Maliens (si on peut les appeler ainsi) sont souvent parmi ceux qui attaquent le Niger. C’est, en tout cas, ce qu’on a compris et ce dont tout le monde semble convaincu depuis l’attaque de Chinagoder, qui a fait plus de 80 morts chez nos voisins du Niger. Il est vrai que cette lâche et barbare entreprise a été revendiquée par l’EIGS.
Mais, depuis un certain temps, on a la preuve que Ba-Mossa, celui-là même qui s’est illustré dans l’attaque de certains camps militaires maliens (Guiré et autres), est de ceux qui l’ont planifiée, conduite et opérée. La question qui se pose désormais est celle de savoir, s’il est parti de Kidal, ou s’il est passé par Kidal, pour effectuer cette «mission» terroriste. Si ces questionnements sont sans réponse, pour l’instant, ce que l’on sait, par contre, c’est que cette opération donne (un peu plus) raison au chef d’Etat du Niger dans ses déclarations au sujet du statut de Kidal.
On sait que Ba-Mossa est un ressortissant de Kidal, qu’il a encore ses parents et des attaches dans cette ville, et qu’il est l’un des plus proches lieutenants d’Iyad (le vrai patron de la capitale de l’Adrar des Ifoghas).
Nouvelle Libération