Le samedi 06 février 2016, le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, accompagné d’une forte délégation, a effectué une mission à dans la 5ème Région militaire Tombouctou. C’était pour prendre part aux obsèques du commandant Karim Niang tombé sur le champ d’honneur la veille, lors d’une attaque terroriste. La délégation a effectué le déplacement à bord du Basler de l’Armée de l’Air.
Accueillie à l’aéroport par les autorités de Tombouctou, la délégation s’est dirigée à l’Hôpital régional. Là, feu commandant Karim Niang a été décoré, à titre posthume, de la médaille de Chevalier de l’ordre national du Mali, avant d’être conduit dans sa dernière demeure au cimetière des « Trois Saints ». Les cérémonies sacrificielles ont eu lieu au camp militaire de Tombouctou. Le grand Imam, Seyouti, de la ville est venu accompagner par ses prières.
Après ces cérémonies, la délégation ministérielle s’est rendue au chevet des blessés à l’Hôpital régional. Les six blessés ont été décorés de la médaille de Blessé. A chacun, le ministre a remis une enveloppe symbolique.
Avant de regagner Bamako, le ministre s’est rendu sur le lieu de l’attaque terroriste pour constater de visu l’ampleur des dégâts liés à la puissance de détonation de la charge explosive utilisée par les criminels.
Je suis venu transmettre le message de compassion en même temps de félicitation du chef suprême des armées, le président Ibrahim Boubacra Kéita (IBK), a confié le ministre de la Défense et des Anciens Combattants. Tiéman Hubert Coulibaly est allé à Tombouctou, suite à cette attaque terroriste, pour maintenir haut le moral de la troupe dont il salue la volonté, la détermination et le courage. La réaction énergique et instantanée des FAMa face à cette attaque terroriste du 05 février 2016 à Tombouctou donne une preuve des bons points de la réforme, se réjouit le ministre. Et Tiéman de conclure que le gouvernement fera face à toute sollicitude aux côtés des Forces de défense et de sécurité pour leur permettre de mener leur mission à souhait.
Col Diarran Koné
Source : Le Pays