Deux fois champion olympique et titré à quatre reprises lors des championnats du monde, le coureur éthiopien Haile Gebreselassie prends sa retraite sportive à 42 ans
Le légendaire coureur éthiopien Haile Gebreselassie, âgé de 42 ans, a décidé d’arrêter la compétition, à l’issue du 10 km de Manchester. Mythe vivant, « Gebre », a collectionné titres et records du monde tout au long de sa carrière. Haile Gebreselassie a décidé de stopper sa carrière pour de bon à l’issue du 10 kilomètres de Manchester où il s’est classé 16e. Il avait déjà annoncé sa retraite en 2010 après avoir abandonné le marathon de New York avant de revenir quelques mois plus tard sur sa décision. On ne verra plus l’homme à la foulée bondissante.

« Courir, c’est ma vie. Je n’arrête pas la course. J’arrête la compétition », a déclaré l’Éthiopien à la BBC. Gebreselassie fut révélé par une double victoire sur 5 000 et 10 000 mètres aux championnats du monde juniors en 1992. À ce moment-là, le monde découvrait une nouvelle pépite de l’athlétisme.
Double champion olympique du 10 000 m en 1996 à Atlanta et 2000 à Sydney, également quadruple champion du monde sur la distance entre 1993 et 1999, l’Éthiopien aux 27 records du monde, dont ceux des 5 000 m et 10 000 m. En 1998, il établit un record du monde sur le 10 000 mètres qu’il conservera pendant six ans. Lors des championnats du monde à Paris en 2003, son compatriote Kenenisa Bekele prend le pouvoir et Gebreselassie se retrouve sur la deuxième marche du podium. De retour sur 10 000 m aux Jeux de Pékin en 2008, Gebreselassie n’obtient qu’une 6e place alors que Kenenisa Bekele l’égale avec un deuxième titre. Une longue carrière
Haile Gebreselassie, c’est vingt-cinq années de carrière. Il passe progressivement sur le marathon avec 2 records du monde à la clef à Berlin en 2007 et 2008. Gebreselassie est le premier à passer sous les 2h04. Si la plupart de ses records ne tiennent plus, il reste le détenteur de ceux des 20 000 m et de l’heure. En octobre 2005, il avait signé la meilleure performance mondiale de l’année (2 h 06 min 20 sec) à Londres pour son deuxième marathon.
Depuis plusieurs années, Haile Gebreselassie est devenu homme d’affaires. Il est également ambassadeur de plusieurs organisations des Nations unies.

Coupe du monde féminine : LES états-Unis en route vers le canada

Après un début d’année compliqué qui les a vues échouer à la septième place de l’Algarve Cup, les Américaines ont remis les pendules à l’heure en signant un parcours impeccable dans le Championnat Féminin de la CONCACAF 2014. Avec cinq victoires, 21 buts marqués et aucun encaissé, elles ont conquis leur septième titre continental et leur place pour la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Canada 2015.
L’inoxydable défenseuse Christie Rampone a fêté sa 300ème sélection lors de la demi-finale remportée 3-0 face au Mexique, l’attaquante Abby Wambach a inscrit 7 buts en 4 apparitions, se fendant notamment d’un triplé lors du succès 6-0 en finale contre le Costa Rica, et la gardienne Hope Solo a rendu 4 copies immaculées, portant son total en carrière à 77.
A n’en pas douter, l’équipe américaine sera donc l’une des favorites de la Coupe du monde, Canada 2015. Jill Ellis compte sur un effectif de qualité mêlant jeunesse et expérience. La joueuse mondiale de l’Année 2012 Abby Wambach est associée en attaque à Alex Morgan pour reformer le tandem qui avait mené les Stars and Stripes en finale d’Allemagne 2011. Avec Megan Rapinoe, Sydney Leroux, Christen Press et Carli Lloyd au service de cette puissance de feu, les Américains ne devraient pas avoir de mal à faire trembler les filets canadiens. Quant aux jeunes Morgan Brian et Lindsay Horan, elles sont prêtes à suppléer les vedettes et à briller elles aussi.
Dans les cages, Hope Solo dispute sa troisième édition de l’épreuve. Elle a devant elle une solide défense cornaquée par l’expérimentée Rampone, Becky Sauerbrunn et Ali Krieger. De quoi faire des Américaines de grosses clientes à Canada 2015, d’autant que la plupart des joueuses ont encore en travers de la gorge leur deuxième place à Allemagne 2011. La sélectionneuse
Jill Ellis a pris la succession de Tom Sermanni en mai 2014. Ellis connaît bien les sélections américaines puisqu’elle est directrice du développement des programmes du football féminin à la fédération depuis 2011. Elle a pris une part active aux succès dans les catégories de jeunes et en seniors. Même si elle avait assuré un intérim de 7 matches à la tête de la sélection en 2012, il s’agit de sa première expérience aux commandes d’une équipe nationale féminine senior.

SOURCE : L Essor