La salle de conférence du Club de Sélingué a servi de cadre le jeudi 23 novembre à la cérémonie de clôture de l’atelier de formation des journalistes sur la problématique de drogues et la criminalité transnationale organisée. C’était sous l’égide du Directeur de l’Office central des Stupéfiants (OCS) le Magistrat Colonel Adama Tounkara qui avait à ses côtés le représentant de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, M. Ganda Traoré.
Au cours de cet atelier de formation, les hommes de médias se sont familiarisés avec des thématiques comme: Drogues et dépendances, législation nationale et internationale sur la criminalité transnationale organisée et le terrorisme ; prévention de l’usage des drogues ; journalisme d’investigation : Concept, missions et principes.
Dans son discours de clôture, le Directeur de l’Office central des stupéfiants, le Magistrat Colonel Adama Tounkara a indiqué que les impacts négatifs de trafic de drogues et la criminalité transnationale compromettent dangereusement, à la fois, la sécurité, la santé de nos populations, voire notre économie. L’enjeu de cette lutte requiert la pleine implication des hommes de médias, relais par excellence des grandes problématiques auprès de l’opinion publique, a-t-il expliqué. Il a félicité les participants pour la mise en place d’un réseau de journalistes d’investigation sur la drogue et la criminalité transnationale. Le représentant de l’ONUDC a montré toute sa satisfaction.
Plusieurs recommandations ont été faites non seulement à l’endroit du gouvernement du Mali et ses partenaires sous régionaux, régionaux et internationaux mais également aux journalistes. Il s’agit d’harmoniser les législations en créant une synergie d’action régionale et sous régionale en matière de lutte contre les drogues, de créer un cadre de collaboration franche et active de tous les Etats pour rendre efficace la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, de mener des études sur la chicha pour connaître ses effets sur ceux qui la consomment afin de prendre des mesures conséquentes et d’améliorer la Loi de 2011 portant Code des personnes et de la Famille en vue de créer une passerelle entre le juge et le médecin pour le constat légal des cas de toxicomanie de l’un des conjoints. Aussi, l’atelier incite les organes de presse du Mali à travailler en synergie sur des sujets d’investigation d’intérêt national notamment ceux en relation avec le trafic de drogue, le blanchiment d’argent et le terrorisme. La cérémonie a pris fin par la remise des attestations.
Abdrahamane Sissoko
De retour de Sélingué