La Caisse nationale d’assurance maladie a donné samedi 8 novembre rendez-vous à la presse malienne dans la cité des Balazans. Au terme d’une journée d’information sur l’assurance maladie obligatoire, une soixantaine de journalistes se sont familiarisé avec cet outil de solidarité nationale institué par les autorités publiques maliennes.
Ce rendez-vous important, initié par l’association des éditeurs de presse privée (Assep) et financé par la Caisse nationale d’assurance maladie (Canam), a réuni plusieurs directeurs de publication ou représentants dans la salle de conférence du Gouvernorat de Ségou.
Les cérémonies d’ouverture et de clôture étaient placées sous la houlette du Directeur général de la Canam et du représentant du gouverneur de Ségou. Bien sûr, en présence du président de l’Assep, celui de la Maison de la presse du Mali, du secrétaire général de l’Union des radiodiffusions et télévisions libres du Mali (Urtel), ainsi que de l’honorable Yacouba Traoré, député élu à Ségou.
Sur la présentation du Conseiller du DG de la Canam, M. Sangaré, cet échange a notamment sur le régime d’assurance maladie obligatoire, institué par la Loi N°09-15 du 26 juin 2009. Lequel a pour but de permettre la couverture des frais des soins de santé inhérents à la maladie et à la maternité des assurés et des membres de leur famille.
Ce régime est géré par la Caisse nationale d’assurance maladie qui délègue certaines fonctions techniques, notamment la collecte des cotisations et le paiement des prestataires, à ses organismes gestionnaires délégués que sont la Caisse malienne de sécurité sociale (Cmss) et l’Institut national de prévoyance sociale (Inps).
Il a ensuite détaillé les principes qui sous-tendent l’Amo, ses caractéristiques, ses bénéficiaires, le taux de cotisation, le panier de soins ; sans oublier le taux de prise en charge de l’Amo, les prestataires de soins conventionnés. Au final, M. Sangaré croit savoir que les populations maliennes ont compris le bien-fondé de l’Amo et les avantages qu’elle offre. En tout cas, selon le DG et M. Sangaré, la Canam va poursuivre sa politique de communication sur l’Amo pour la rendre plus attractive et assurer la qualité des services offerts aux bénéficiaires pour, entre autres, avoir l’adhésion de toutes les catégories concernées par l’Amo.
Auparavant, Ibrahima Fall, président de l’Assep, a précisé dans son intervention que cette journée d’échange sur l’assurance maladie obligatoire est le fruit du partenariat entre son association et la Caisse nationale d’assurance maladie. Il a ensuite souligné les performances réalisées par la Canam et l’a remerciée pour son accompagnement. Selon Ibrahima Fall, cette journée d’information vise à mieux outiller les journalistes afin de leur permettre à leur tour d’informer judicieusement l’opinion publique nationale. Il a par ailleurs insisté sur la signature d’une convention entre la Canam et l’Assep.
Pour sa part, le Directeur général de la Canam, Ankoundio Luc Togo, s’est réjoui de la bonne organisation de cette journée d’information sur l’assurance maladie obligatoire (Amo). Avant d’indiquer que la presse constitue un acteur très important dans le raffermissement de cet outil de solidarité (Amo). Ankoundio Luc Togo a ensuite fait la genèse de l’assurance maladie obligatoire (Amo) au Mali.
Bagna Mamadou Djittèye, conseiller juridique au Gouvernorat de Ségou, représentant le gouverneur, a ensuite souhaité la bienvenue aux participants à cette journée. Avant de souligner le déficit de communication qui a entouré l’avènement de l’Amo. Une situation regrettable qui est, selon lui, derrière pour nous puisque les détracteurs d’hier de l’Amo sont nombreux aujourd’hui à y souscrire.
Issiaka SISSOKO
Source: Le Reporter
